Derniers articles
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Sciences
La bipédie a existé en Europe il y a 11,6 millions d’années
La découverte d’une nouvelle espèce de singe remet en cause la date d’apparition de la bipédie chez les ancêtres de l’homme. Le consensus était compris entre 5 et 7 millions d’années, mais une étude réalisée par Madelaine Böhme de l’Université de Tübingen en Allemagne, apporte un nouvel élément à ce débat. Une étude publiée dans la revue Nature assure que la découverte en Bavière de fossiles d’un singe inconnu, vieux de plus de 11 millions d’années, aide à mieux comprendre le passage de nos ancêtres sur leurs deux jambes. Madelaine Böhme et ses collègues ont découvert ces fossiles dans une fosse d’argile en Bavière, dans le Sud de l’Allemagne. Ils ont trouvé 37 os appartenant à quatre individus : un homme adulte, deux femmes adultes et un jeune. Ils ont nommé cette nouvelle espèce Danuvius guggenmosi et pour les auteurs de l’étude, cette espèce pourrait illustrer la façon dont les singes…
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Philosophie
« Demeure » « Pour échapper à l’ère du mouvement perpétuel »
À l’ère du changement accéléré et du mouvement permanent, Françoix-Xavier Bellamy auteur du livre « Demeure », pose un regard philosophique sur l’enjeu de recouvrer des repères pérennes pour orienter et qualifier nos vies. Qu’est ce qui disparaît et qu’est-ce qui perdure ? Historiquement la question n’a cessé d’être posée depuis le combat entre les partisans de l’être (Parménide) et les théoriciens du flux, du devenir (Héraclite). Ce dernier semble l’avoir emporté : pourtant si « on ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve », celui-ci obéit à une nécessité inchangée : trouver la mer et s’y fondre. La révolution copernicienne de la Renaissance a balayé la vision médiévale d’une Terre statique au centre d’un univers clos : la reconnaissance du mouvement de la Terre et de tous les corps célestes a ouvert la conscience humaine au besoin d’exploration de nouveaux espaces intérieurs et extérieurs. Ce mouvement incessant serait une des racines de la mondialisation…
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Société
Une autre fin du monde est possible
La perspective d’un effondrement de notre civilisation à l’échelle planétaire implique une monumentale remise en cause de nos modes de vies – et plus encore : du regard que nous portons sur la vie ! Comme il est peu probable qu’un sursaut global des consciences mène, dans les années à venir, à un revirement collectif pour organiser la décroissance de nos sociétés, il faut se préparer à vivre dans un monde beaucoup plus dur que celui que nous connaissons aujourd’hui. Toutefois, le pire peut devenir le meilleur si nous savons tourner les choses du bon côté. C’est l’avis de Pablo Servigne, Raphael Stevens et Gauthier Chapelle dans ce livre Une autre fin du monde est possible (1), paru en 2018, soit trois ans après la sortie de leur premier livre Comment tout peut s’effondrer (2) que nous avons présenté dans la précédente revue Acropolis. (3). Nous sommes allés trop loin : le réchauffement…
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Philosophie
Il est encore possible d’aimer
Le mythe est effondré : adieu (h)Eros, Aphrodite est engloutie par les flots. La vision moderne de l’amour est elle aussi en crise. Qui penserait encore aujourd’hui que le bonheur en couple peut être durable ? Dans les années 90, il y avait chaque année 155 000 séparations de couples en moyenne. Quinze ans plus tard, dans les années 2010, le nombre des séparations est de 253 000 par an, soit une augmentation de 63% (1). La durée moyenne d’un mariage est de 15 ans, et le cap entre 4 et 6 ans, celui qui cumule le plus haut taux de divorce (2). N’ayons pas honte, nous avons parfois été ce couple errant. Et pourtant, nous le fuyons. La génération Y (née entre 1980 et 1999), cherche à éviter le modèle de ses parents, au mieux divorcés, au pire indifférents l’un à l’autre. Certains couples périssent d’usure, des « Je…
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Philosophie
À lire revue 314
Vient de paraître ! Hors-série N°9 – Revue Acropolis Neurosciences et sciences traditionnelles une rencontre fructueuse par Collectif Éditions Revue Acropolis, 84 pages, 8 € Les dernières découvertes dans les neurosciences démontrent – appareils de mesure à l’appui, et grâce à l’appui de Sa Sainteté le Dalaï Lama du Mind and Life Institute –, les bienfaits de certaines pratiques spirituelles sur le corps et l’esprit et dans notre comportement. Les pensées émanent-elles du cerveau ? Il semblerait que non, affirment certains scientifiques. Le cerveau ne serait que leur réceptacle, et lors d’expériences de morts éminentes (E.M.I.), la conscience (conscience intuitive extra-neuronale ou C.I.E.) suivrait son propre chemin, même lorsque celui-ci est « hors ligne », par l’expression d’états d’expansion de conscience particuliers. La conscience présiderait-elle à la matière ? Qui nous fait agir et conditionne nos habitudes ? Nos pensées, nos émotions, nos instincts, notre conscience ? Certaines pratiques corporelles (arts martiaux…
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Philosophie
Vers où se dirige notre monde ?
Lendemains radieux ou inexorable catastrophe ? Comment se situer par rapport à cette alternative ? Comme de coutume, devant cette question, surgissent deux positions radicales, opposées et irréconciliables : le pessimisme le plus grand et désespérant et l’optimisme le plus fantastique et ingénu. L’enfer et le paradis. Optimisme ou pessimisme ? Pour l’optimisme à outrance, notre monde suit une ligne droite ascendante, dans laquelle on n’aperçoit pas d’accidents d’importance. La création et le progrès sont constants. Aujourd’hui mieux qu’hier et moins bien que demain… Jamais d’accroc, de problème grave ; au contraire, tout est amour et compréhension dans la famille humaine en bonne entente. Les chocs, les affrontements et les erreurs sont tout justes des gamineries sans importance majeure, faciles à réparer avec de la bonne volonté et un sourire. La seule ombre qui obscurcisse cet heureux panorama est précisément les gens qui ne partagent pas cette position, les noirs augures qui brident la joie…
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Sciences
La technique d’atterrissage des mouches appliquée aux drones
La nature renferme tous les secrets qui permettent à la science de progresser. En ayant étudié comment les mouches se posent au plafond, les scientifiques vont pouvoir apprendre aux drones à atterrir à l’envers sans tomber. Comment une mouche réussit-elle à se poser au plafond ? Nicolas Franceschini, directeur de recherches au CNRS à l’Institut des Sciences du mouvement, a réussi à décrypter la séquence du phénomène : « En plein vol, la mouche étend ses pattes antérieures vers le haut et les agrippe au plafond. Ensuite, elle bascule le reste de son corps vers l’avant et accroche ses pattes postérieures, tout cela en quelques centièmes de seconde ». Ses pattes avant sont garnies de griffes et sécrètent un liquide visqueux qui permet l’adhérence elle réussit la bascule du reste de son corps grâce à un petit balancier situé derrière ses ailes. Quelques circuits du cerveau contrôlent des manœuvres aussi complexes Des chercheurs…
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Éducation
Rites et rituels dans l’éducation
Nous explorons, dans cet article et ceux qui suivront, l’importance des rites et l’intérêt de les rétablir, actualisés, dans l’éducation. J’ai connu un vieux couple qui, chaque après-midi, sans jamais y manquer sauf raison impérieuse, se retrouvait de côté et d’autre d’une ancienne petite table en bois, près de la porte-fenêtre qui donnait sur leur jardin, pour une partie de scrabble. Dans ce rituel anodin mais chargé de sens et capital pour les personnes concernées – que savons-nous de la qualité de la rencontre que leur permettait le truchement du jeu ? – on retrouve les caractéristiques du rite. L’omniprésence du rite À commencer par son omniprésence dans notre vie d’humains… pour ne pas parler des animaux. Quelles que soient les réticences de certains qui craignent toute mainmise d’une collectivité sur leur vie et leurs propres choix, il nous faut bien admettre cette omniprésence. Aussi loin qu’on remonte dans le temps…
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Philosophie
Journée mondiale de la philosophie,« Le jardin des philosophes » Une philosophie atemporelle
Depuis 2005, l’UNESCO a initié la Journée mondiale de la philosophie. Une initiative à laquelle s’est associée l’association internationale Nouvelle Acropole, présente dans plus de 60 pays et cinq continents, avec une expérience de plus de soixante ans de formation dans le domaine de la philosophie, de la culture et du volontariat. Chaque année, depuis 2005, a lieu la Journée mondiale de la philosophie, le troisième jeudi du mois de novembre. Cette initiative, promue par l’UNESCO a pour but de promouvoir la philosophie. La philosophie fournit la base conceptuelle des principes et des valeurs dont dépend la paix mondiale : la démocratie, les droits de l’homme, la justice et l’égalité. En outre, la philosophie contribue à consolider les véritables fondements de la coexistence pacifique et de la tolérance (1). Dans toutes les écoles de philosophie de Nouvelle Acropole, sur tous les continents, cette journée est célébrée par des actions diverses…
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Société
Le prix du vrai bonheur
Ce mois de décembre clôture notre périple de l’année 2019. Il devrait nous inviter à nous recueillir, à réfléchir au sens de ce que nous avons vécu ces douze derniers mois et à en tirer des leçons positives, malgré les difficultés rencontrées et grâce à des aides positives du destin. Comment trouver ce moment d’intimité essentiel pour faire le silence en nous et nous retrouver nous-mêmes, dans ce raz-de-marée des appels à la consommation avec les Black Friday (1) et autres bons plans à l’approche des fêtes ? Qu’est-ce qu’une société de consommation ? Elle se définit comme une société au sein de laquelle les consommateurs sont incités à consommer des biens et des services de manière abondante. Pour le sociologue Jean Baudrillard (2), la société de consommation est un élément structurant des relations sociales au sein de nos sociétés postmodernes. Au niveau individuel, elle n’est pas un moyen de satisfaire des…
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