Derniers articles
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Histoire
Raconte grand-mère : VIe épisode (1) Quand ma grand-mère à moi était petite
L’auteur raconte les souvenirs d’enfance de sa grand-mère, qui a vécu entre 1876 et 1965. Je suis née au XXe siècle, en 1937. Cette année, 2022, sera celle de mes 84 ans. Ma propre grand-mère, si elle était encore vivante, aurait 146 ans ! Elle est née au XIXe siècle, en 1876. Lorsque j’étais petite, après la Deuxième Guerre mondiale, et que nous allions chez elle, au Mans où elle habitait déjà avant la Première Guerre mondiale, en 1914, et où elle habita jusqu’à sa mort, à l’âge de 89 ans, je couchais avec elle dans son grand lit, couvert d’un dessus de lit vert. Et le soir, avant de dormir, elle me racontait des souvenirs de son enfance et de sa jeunesse. Alors, j’ai pensé qu’il serait intéressant, pour clore ce rappel d’autrefois, de raconter ce que ma grand-mère me disait de son enfance et de sa jeunesse à elle, si lointaine…
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Sciences
Des sculptures de dromadaires qui datent de la Préhistoire
Des sculptures de dromadaires de taille réelle, datant de la Préhistoire, ont été découvertes dans la péninsule arabique, dans un site isolé et apparemment inhabitable. De plus, elles révèlent des techniques avancées pour l’époque. Dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, des archéologues du Centre national de la Recherche Scientifique (CNRS) et de la Commission Saoudienne du Tourisme et du Patrimoine national (SCTH) ont découvert des sculptures de camélidés ne ressemblant à aucune autre dans la région. La découverte, publiée dans Antiquity, met en lumière l’évolution de l’art rupestre dans la Péninsule arabique. Situé dans la province d’Al Jawf au nord-ouest de l’Arabie saoudite, Camel Site a été exploré en 2016 et 2017 par une équipe de recherche franco-saoudienne. Les sculptures, certaines incomplètes, ont été exécutées sur trois éperons rocheux. Bien que l’érosion naturelle ait partiellement détruit certaines œuvres, ainsi que d’éventuelles traces d’outils, les chercheurs ont pu identifier une douzaine de…
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Philosophie
« L’Univers comme réponse »
Entre 1966 et 1991, Jorge Angel Livraga, fondateur de l’organisation internationale Nouvelle Acropole a donné de nombreuses conférences dans le monde. Dix-sept d’entre elles ont été regroupées dans un ouvrage récemment paru, « Comment s’incarnent les rêves » (1), à l’occasion du trentième anniversaire de sa mort en 2021. Les conférences sont organisées dans trois grandes thématiques, base du programme d’études de Nouvelle Acropole : l’éthique, la sociopolitique et la philosophie de l’histoire. Dans un premier extrait (2) de la conférence intitulée Comment s’incarnent les rêves, Jorge Angel Livraga s’est intéressé aux rêves en tant qu’espoirs, en tant qu’archétypes, c’est-à-dire tout ce qui se trouve derrière les choses physiques. Dans un deuxième extrait d’une conférence, L’univers comme réponse, Jorge Angel Livraga nous fait découvrir le sens qui se cache derrière l’univers, en réfléchissant aux qualités et vertus liées au fonctionnement des éléments qui le composent. Une nouvelle manière de rentrer dans le sens caché des…
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Arts
Velasquez, le monde réel dans son acceptation la plus haute
Vélasquez nous fait communier avec la réalité dans toute sa diversité. Ce souci va de pair chez lui avec une volonté de grandeur. L’art a toujours eu pour vocation de favoriser la communication entre l’homme et le monde. En Diego Vélasquez (1599-1660), ce rêve atteint sa pleine maturité car l’artiste a su s’adapter à tous les sujets. Chez lui, tout avait droit de cité, un objet, un animal, un être disgracié, un grand de ce monde… Peu sollicité par le mysticisme, il a su maintenir l’équilibre entre la Terre et le Ciel, et son œuvre était seulement imprégnée de religion. La réalité dans toute sa grandeur Comme Le Caravage en Italie, le peintre va s’intéresser aux milieux populaires au sein desquels ses personnages vont se voir conférer une stature phénoménale, ainsi Le porteur d’eau de Séville (1620 – Apsley House, Londres).Sur un fond obscur, la toile montre un vieux porteur d’eau donnant…
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Philosophie
« Venise sauvée », de la pesanteur à la grâce
Précédemment (1), Thierry Adda a abordé la philosophie de Simone Weil à la lumière du monde actuel. Aujourd’hui, il évoque les enseignements philosophiques de son œuvre théâtrale inachevée, « Venise sauvée ». En 1940, Simone Weil écrivit une pièce de théâtre tragique Venise sauvée qu’elle n’aura pas le temps de finir et qui est inspirée du récit historique La Conjuration des Espagnols contre la République de Venise en l’année 1618 de l’abbé de Saint-Réal. « Venise sauvée » est l’une des rares œuvres purement littéraires de Simone Weil. Acropolis : Que pensez-vous de l’aspect littéraire de l’œuvre de Simone Weil, « Venise sauvée » et de ses poèmes, au regard de tous ses écrits théoriques ? Thierry ADDA : Il y a quelque chose de très beau dans l’audace qu’a eue Simone Weil de créer des personnages, après de si nombreux écrits théoriques, parfois difficiles d’accès pour le grand public. Elle a donné le jour à une œuvre sensible, pour chercher à toucher le plus grand…
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Dis Socrate, c’est quoi l’amour ? Quand les philosophes discutent du plus beau des sentiments
par Nora KREFT Editions Librairie Vuibert, 2021, 240 pages, 20,5 € L’amour, vaste sujet ! Pour l’aborder, Nora Kreft nous propose une rencontre imaginaire entre plusieurs philosophes : Socrate, Augustin, Emmanuel Kant, Kierkegaard, Freud, Max Scheler, Simone de Beauvoir et Iris Murdoch. Les angles d’approche sont nombreux, tout comme les sujets abordés dans ce livre : ce que l’amour a à voir avec la sagesse, l’irremplaçabilité de l’être aimé, le droit à l’amour, autonomie et amour mais aussi les applications de rencontres… Le format choisi de dialogues nous rend la lecture très agréable et vivante, et les encarts nous apportent des éclairages sur des notions essentielles des penseurs « invités ». L’auteur réussit l’exercice de la vulgarisation de théories philosophiques autour de cette thématique universelle de l’amour.
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L’art de résister Comment l’Énéide nous apprend à traverser une crise
par Andrea MARCOLONGOÉditions Gallimard, 2021, 272 pages, 21 € Ce poème épique enseigne à endurer les crises : Énée quitte Troie en flammes avec son jeune fils et son père impotent. Il traverse la Méditerranée, fait naufrage à Cartage après sept années d’épreuves. Il s’éprend de la reine Didon qui se suicide quand Énée la quitte, à la recherche d’une nouvelle patrie, l’Italie. Il mènera une longue guerre avant de fonder Rome. Il exprime la volonté de savoir d’où l’on vient et de transmettre un héritage culturel en restant flexible selon les circonstances. Énée est le héros qui enseigne à se tenir debout, à résister quand tout s’effondre : « Savoir être un chêne au cœur de la tempête », dit Andrea Marcolongo. Il agit pour les siens et pour leur avenir. Il traverse toutes les souffrances du présent pour préserver un futur différent. Virgile l’a conçu au déclin de la République et à…
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Histoire
Le dernier carré combattants de l’honneur et soldats perdus de l’Antiquité à nos jours
Sous la direction de Jean-Christophe BUISSON et Jean SÉVILLIAÉditions Le Figaro Magazine /Éditions Perrin, 2021, 324 pages, 21 € Ce livre décrit l’esprit de sacrifice et l’héroisme à travers quelques exemples dans l’histoire, depuis l’Antiquité : Thermophyles, sicaires juifs à Massada, derniers cathares, chouans de 1815, sudistes, samouraïs, communards, cristeros, soldats blancs de Russie, vietnamiens du Sud, combattantes kurdes… Ces sacrifices ont laissé leur empreinte dans l’histoire. Sous la direction de Jean-Christophe Buisson, journaliste au Figaro et Jean Sévillia, historien.
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Symbolisme du corps humain Volume 4 : épaules, bras, mains, cou, cervicales
par Luc BIGÉÉditions Réenchanter le monde, 2021, 164 pages, 15,67 € Quatrième volume du Parchemin magnifique, notre corps d’humain, ce livre explore le symbolisme de la partie supérieure du corps, épaules, bras, mains, cou, cervicales.L’auteur, docteur es-sciences, symboliste, astrologue, mêle dans le texte des descriptions des parties du corps, des explications mythologiques, des expressions liées aux parties du corps invoquées, des émotions et des comportements qui y sont associés, des pathologies et des blessures qui y sont induites. Les épaules introduisent la notion de conscience de groupe mais également les responsabilités et devoirs, les charges que l’on assume. La main, prolongation du cœur, relie harmonieusement la mesure et la démesure. Elle évoque la fragilité d’une relation surmontée par l’engagement et le don de soi. Quant au cou, il représente le long corridor qui conduit la conscience humaine vers le temple crânien mais également le lieu de la culpabilité entre la…
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Dictionnaire amoureux de l’archéologie
par Anne LEHOËRFFÉditions Plon, 2021, 208 pages, 26 € L’auteur a fait de l’archéologie son métier, en laboratoire et sur le terrain. L’archéologie fait rêver, elle fait revivre des sociétés anciennes ayant existé sur des sites témoins de l’histoire et elle développe l’imaginaire dans la littérature, les films et les bandes dessinées. Elle n’en est pas moins une science. C’est l’objet de ce dictionnaire qui décline l’archéologie de A à Z avec des termes classiques à l’archéologie comme Angkor, British Museum, céramique, civilisation, Gaulois, Lascaux, Manuscrits de la Mer morte, Néandertal, Toutankhamon… mais également des héros de notre enfance (de Rahan à Obélix…), en passant par des films connus, Il était une fois l’homme, Jones (Indiana), et par des mots inattendus comme préfet, humilité, crime, pillage, poubelle, qui dérivent indirectement de l’archéologie. Des réflexions attendues et surprenantes issues des expériences de l’auteur.
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