Derniers articles
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Philosophie
Face à l’incertitude
L’auteur s’interroge sur les conséquences de la période troublée d’aujourd’hui et l’attitude philosophique qui permet de gérer le quotidien. Nous entrons dans l’année 2021 avec une somme de nouvelles expériences, beaucoup d’entre elles tirées de la douleur et de l’impuissance devant des situations qui échappent à notre contrôle individuel. Nous vivons tous suspendus aux mesures édictées par les autorités pertinentes, mais nous remarquons qu’il ne s’agit pas de mesures stables, parce que nous ne pouvons pas prédire des conditions qui ne dépendent pas de nous et qui changent presque tous les jours. La conséquence en est inévitable : en plus de la souffrance causée par une longue pandémie, des conséquences économiques qui affectent presque tout le monde, apparaissent aussi des troubles psychologiques et mentaux qui nous affectent dans une grande mesure. L’un de ces troubles, et peut-être le plus dangereux, est l’incertitude. De toute façon, et avant que notre dite…
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Philosophie
La grande extinction du Bouddha, la mort de Sariputta
Ce texte extrait de « Vie et Enseignements du Bouddha », évoque la mort du Bouddha et les derniers enseignements qu’il a transmis à ses disciples. Pendant son séjour à Vesali, durant sa quarante-cinquième retraite depuis son Éveil, le Bouddha tomba gravement malade. Le voyant ainsi, le vénérable Ananda, l’un de ses plus proches et fidèles disciples, avoua au Maître qu’il ne pouvait pas les quitter car il n’avait pas encore dicté son ultime testament. Le Maître répondit : « Ananda, qu’attendez-vous encore de moi, vous et la sangha (1) ? J’ai enseigné le dharma (2), dans sa plénitude et dans sa profondeur. Pensez-vous que j’aie occulté quoi que ce soit ? Ananda, le refuge le plus sûr est la pratique de l’enseignement. N’essayez pas d’en trouver un hors de vous-même. Vivez en accord avec l’enseignement. Chaque personne devrait être, intérieurement, semblable à une lampe rayonnante ou à une île inébranlable. Le…
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Écologie-Nature
Le « jour de la Terre », 51 années d’existence
Il y a 51 ans, l’éducation à l’environnement a commencé aux États-Unis. Depuis, le phénomène a pris une ampleur mondiale et officielle. Le « Jour de la Terre » est un événement international dédié à l’éducation au respect de l’environnement, qui fête ce 22 avril 2021 ses 51 ans d’existence (1). Le 22 avril 1970, 20 millions d’Américains – soit 10% de la population américaine à l’époque – sont descendus dans les rues, les campus universitaires et des centaines de villes pour protester contre l’ignorance environnementale et exiger une nouvelle voie à suivre pour notre planète. De la Journée internationale de la Terre nourricière… En 2009, les Nations Unies ont également désigné cette même date la Journée internationale de la Terre Nourricière (2). En cette année 2021, voici le message de l’ONU : « Il est important qu’en cette Journée internationale de la Terre nourricière nous insistions sur le passage…
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Philosophie
Regarde le temps
Que faisons-nous de notre temps ? Le temps est-il un ami ? Si oui, il sera précieux de bien l’employer. Car il y a ce qui est important et ce qui ne l’est pas … Dans la vie heureuse Sénèque enseigne : « Chaque fois que tu veux connaître la profondeur d’une chose, confie-la au temps… » Nous vous invitons à une méditation sur le temps en musique, accompagné de Dominique Corbiau : https://www.youtube.com/watch?v=sfwSMUF975o À la lumière des enseignements de Tarthang Tulkou, extraits de L’art intérieur du travail, le temps peut être cultivé comme un ami, comme une aide, car il est l’inspiration de tout ce qui existe. Le temps permet aux choses de se produire : il est le cours des événements, le déroulement de l’expérience. Le temps nous donne l’occasion précieuse de vivre, de nous développer et croître, d’apprécier notre nature intérieure. Notre temps, finalement, s’épuisera, la vie se terminera et les occasions seront…
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Société
Le futur ne se termine pas aujourd’hui
« On confond aujourd’hui ce qui est bon avec ce qui nous plaît, parce que cela s’avère plus facile. Dans ce cas, la morale, au lieu d’être un degré supérieur de la conscience, régresse au niveau des émotions », nous explique Délia Steinberg Guzman (1). Ce qui nous plaît répond en général à des besoins immédiats, en fonction du goût du jour de notre ego et non de l’idée profonde du bien. La vraie morale ne peut pas se limiter à nos comportements égocentriques. Le Bien ne doit pas être uniquement appliqué à soi-même, mais également aux autres et à la nature, comme l’expliquent les anciens philosophes. La morale doit apporter des éléments positifs à la société dans laquelle nous vivons. Si nous la pratiquions comme une discipline de vie pour faire le bien, nous pourrions éviter les maux qui nous affectent actuellement. L’abandon du bien comme un trésor commun à partager, fracture…
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Histoire
Raconte grand-mère, retour d’Exode (2)
Après avoir évoqué le souvenir de sa cousine et l’arrivée d’un petit frère, l’auteur raconte aujourd’hui le retour de son père et la découverte de l’école. Je suis incapable de reconstituer la suite des absences et des présences de mon père à la maison. Et ceux qui, aujourd’hui, pourraient m’aider à y voir clair ont quitté cette terre. Mais un de mes souvenirs les plus marquants de notre séjour dans notre nouvelle demeure le concerne. Je redécouvre mon père Il était le plus souvent absent. Peu après sa mobilisation, il était tombé gravement malade, atteint d’une septicémie, infection généralisée, à une époque où les antibiotiques n’étaient pas encore en usage. Déplacé d’un hôpital militaire à l’autre, il résida un temps dans le Béarn, à Oloron-Sainte-Marie, un temps à Martigues, non loin de Marseille, durant sa convalescence où il rencontra celui qui devint son meilleur ami. Ma mère, pendant longtemps, resta…
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Société
Vers la liberté intérieure
Se termine une année inattendue pour nous tous, durant laquelle nous avons vécu des situations très compliquées, pratiquement pendant chaque mois de cette période. À un degré plus ou moins grand, les pays ont été visités par la douleur, la peur, et surtout l’incertitude. Mais, également, se sont plus que jamais épanouies les forces de cohésion propres à l’espèce humaine, comme la solidarité, l’initiative, la générosité, la capacité d’adaptation… et bien d’autres. Le grand danger, au niveau collectif, est la paralysie des systèmes articulés qui permettent le fonctionnement synchronisé des différents niveaux de la société. Les sous-structures qui composent le tissu social ne peuvent être arrêtées ou interrompues indéfiniment. En effet, si le système complexe de relations horizontales et verticales sur lequel repose l’édifice de notre coexistence est irréversiblement endommagé, nous nous sentirons dans l’obligation d’établir de nouvelles règles de conduite et de relations interpersonnelles. Devant pareille réalité, la proposition de…
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Philosophie
Philosophie à vivre
Si la philosophie est Amour de la Sagesse, en vertu de cet amour, elle doit provoquer le mouvement. L’amour ne peut rester tranquille parce qu’il cherche ce qui lui est nécessaire, ce qu’il désire ardemment. Être philosophe requiert le mouvement, parce que c’est • Un amour qui demande toujours plus et qui pousse à avancer pour y accéder. • Une actualisation permanente de tout ce que l’on sait ou que l’on croit savoir. Relire ce qu’on a lu, écouter à nouveau ce qu’on croit avoir compris, parce que cette nouvelle recherche apporte de nouveaux trésors. • Une actualisation permanente des moyens à employer pour obtenir les résultats qu’on s’est proposés. Nous ne sommes pas toujours les mêmes et ce qui hier a pu être un outil peut aujourd’hui être un obstacle sur le chemin. • Une révision et transformation de soi-même. La révision est une façon de naître chaque jour.…
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