L’homme qui peignait les âmes
par Metin ARDITI
Éditions grasset, 2021, 304 pages, 20 €
À la fin du XIe siècle, jeune Avner découvre des icônes dans un monastère proche de Saint-Jean d’Acre. Une vraie passion se déclenche en lui. Cependant, il prend des libertés dans cet art, avec les couleurs (utilisant le bleu et non l’or) et avec les personnages (il peint des visages ordinaires, essayant de faire « surgir la part de divin en chacun plutôt que de représenter la part d’humain dans le Christ et ses saints »). Il doit quitter le monastère et commence une vie itinérante en compagnie d’un marchand musulman, Mansour, d’Acre à Nazareth, de Césarée à Jérusalem, puis à Bethlehem, jusqu’au monastère de Mar Saba, en plein désert de Judée, où il restera dix ans et deviendra l’un des plus grands iconographes de Palestine. Un roman idéal pour l’été.