Derniers articles
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Philosophie
Il ne s’agit pas de créer des anticorps
Face à un monde pollué, se résigner ou créer de meilleures possibilités ? Nous vivons dans un monde pollué et nous y sommes habitués. Surtout dans les grandes villes où le niveau de contamination ambiante croît de jour en jour mais comme nous ne pouvons les abandonner parce que c’est là que sont ancrées nos obligations, nous nous sommes simplement adaptés à cette situation. L’anticorps de l’indifférence Nos organismes ont créé des anticorps et, presque naturellement, nous nous habituons à ce qui est antinaturel. Néanmoins, le processus est plus complexe : la situation ne se réduit pas au milieu ambiant physique mais s’étend aux plans psychologiques et mentaux, raréfiant les expériences humaines à des niveaux insoupçonnés. La saleté psychologique se manifeste sous forme d’émotions grossières qui s’introduisent à travers toutes les occasions de la vie. La violence, l’agressivité, l’égoïsme à outrance, paraissent être les mesures habituelles dans la majorité des sociétés. Au…
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Philosophie
La Sagesse de la Nature, vivre autrement
Le thème de la Nature est d’actualité. Depuis de nombreuses années, scientifiques, économistes, philosophes, écrivains… alertent les gouvernements et l’opinion publique en réclamant des mesures urgentes pour préserver et sauver la planète Terre en danger. Ceci est le résultat de la vision prométhéenne dans laquelle l’homme s’est désolidarisé de la nature pour la transformer en objet et l’exploiter au nom du progrès et du développement industriel, sans se soucier de l’avenir de la planète et de tout ce qui y vit. Il a lui a enlevé son caractère sacré et s’est ainsi désenchanté. Face à tous ces dangers, aucune vision globale n’est appliquée. On colmate l’un des effets négatifs, ce qui aggrave les autres. La solution serait de remettre en cause la croissance économique et démographique pour revenir à la sobriété et à l’essentiel. Le plus important est de revenir à une vision orphique, celle des premiers philosophes grecs, qui…
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Société
La Fontaine, pour mieux comprendre les fables de notre temps
À partir de juillet, les mesures de confinement s’estompent. Un bon nombre parmi nous partira en vacances pour s’aérer l’esprit. C’est un grand moment pour réussir un déconfinement intérieur. Pour ce faire, quoi de mieux que de revisiter les Fables de Jean de La Fontaine ? Le 8 juillet, on célèbrera le quatrième centenaire de sa naissance à Château-Thierry. Jean de La Fontaine n’est pas seulement un auteur pour les enfants. C’est un ami qui nous veut du bien et nous éclaire sur les contradictions humaines : « Un manque de confiance en soi, parfois un aveuglement sur ses talents réels et pourtant une profonde ambition… Une inquiétude religieuse, un questionnement métaphysique, à plusieurs reprises au cours de sa vie, et, cependant, une adhésion aux philosophies matérialistes proches de l’athéisme des libertins. » (1) Les contradictions ne l’effrayent pas. Par la poésie, il parvient à les harmoniser. Comme il le fait de manière joyeuse…
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Philosophie
La marche lente
L’été est un moment propice pour sortir des villes, se ressourcer et faire quelques exercices physiques. Parmi eux, un exercice, le plus vieux du monde… la marche lente. Marcher lentement, très lentement … en prenant pleine conscience de son mouvement, à travers ses muscles, ses articulations, les sensations de la plante de ses pieds, retrouver le contact à la terre et l’équilibre perdu dans la précipitation de nos gestes au quotidien.L’énoncé de l’exercice en soi est simple, sa réalisation exigeante et ses biens-faits illimités ! Trouver un lieu calme, de l’herbe, le sable de la plage, ou un plancher, de préférence pieds nus pour mieux sentir nos pas. La sensation nous permettra de mieux nous concentrer. Marcher lentement, c’est décomposer nos pas en étapes conscientes, mais en gardant la fluidité du mouvement. Le mouvement doit être Un, une unité, un ensemble alors que nous observerons sans doute la tentation de saccader…
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Histoire
Mélusine
Aujourd’hui, les habitants de Lusignan dans la Vienne, en région Nouvelle-Aquitaine sont appelés les Mélusins et les Mélusines. Un nom qui n’est pas sans rappeler la fée Mélusine. Le roman médiéval de Jean d’Arras, Mélusine ou la noble histoire des Lusignan, écrit au XIVe siècle, reprend le thème du mariage entre une fée et un être humain et le personnage de Mélusine, très ancien et répandu, pour en faire l’origine de la famille noble des Lusignan. Le menton sur la poitrine, Raymondin n’entendait ni ne voyait rien. Depuis des heures, il chevauchait au hasard dans la grande forêt. Les pas de sa monture le menèrent à l’entrée d’une grande prairie, sous l’escarpement rocheux où jaillit le Fontaine de la Soif, là où tant d’aventures ont commencé. Trois dames étaient là. Deux fois, la plus noble d’entre elles lui adressa la parole. La troisième fois, elle le tira par la main…
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Spiritualité
La sagesse des animaux
Le bouddha a rapporté des « histoires de naissance » qui en disent long sur la loi du « Karma ». Le Bouddha expliqua à ses disciples qu’il s’était déjà incarné de nombreuses fois, au temps jadis, sous des formes végétales, animales puis humaines. Chacune de ces incarnations lui avait permis de pratiquer le détachement et le don de soi afin de se préparer à devenir un Maître au service de la libération de l’humanité et de la création entière des chaînes de l’ignorance. Ces récits, nommés Jataka, « histoires de naissance », font partie du Sutra pitaka (1) et rapportent des histoires bouddhistes et plus anciennes où l’on apprend des leçons simples sur l’inéluctable loi du karma (2) ou loi de rétribution. Le roi singe Le roi des singes régnait sur quatre-vingt-quatre mille singes et habitait dans les montagnes de l’Himalaya, près des sources du Gange. Non loin du fleuve, poussait un arbre splendide.…
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Histoire
Sur le bout de la langue
Notre langue garde dans ses expressions des traces d’événements ou de mythes très anciens. En voici quelques-unes que nous devons aux anciens Grecs et Romains. Être narcissique Quand Narcissse naquit, le vieux devin aveugle, Tirésias, prédit qu’il vivrait vieux à condition qu’il ne se regarde pas. Les années passèrent. Narcisse était un beau jeune homme dont toutes les filles tombaient amoureuses. Insensible, il y restait indifférent. L’une d’elles, la nymphe Écho, alla crier son désespoir dans les montagnes où l’on entend encore aujourd’hui sa voix. Les jeunes filles méprisées demandèrent vengeance au ciel. Un jour de grande chaleur, alors qu’il rentrait de la chasse, il se pencha sur une source pour se désaltérer. Il aperçut alors dans l’eau son reflet. Fasciné par la beauté d’un visage qu’il découvrait pour la première fois, Narcisse tomba instantanément amoureux de lui-même. Irrésistiblement, il se pencha jusqu’à tomber dans l’eau où il se noya.…
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Sciences humaines
Maïtian et Wim
Et les trois cercles du monde par Mireille ROSSELET-CAPT Éditions Jouvence, 2020,304 pages, 17,90 € La rencontre entre Maitjan, et Wim et d’autres participants dans un centre où ils reçoivent un entraînement approfondi à la « percipience », forme de perception élargie et télépathique. Un enseignement qui n’a rien d’anodin et où l’on peut se poser la question de savoir où est la « vraie » réalité. Un roman qui tient en haleine jusqu’au bout. Par une enseignante en psychologie, psychologue-psychothérapeute et analyste junguienne.
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