Les grandes souveraines d’Égypte
par Florence QUENTIN
Éditions Perrin, 2021, 416 pages, 24 €
Hatchepsout, Néfertiti, Néfertari ou encore Cléopâtre : ces noms de reines égyptiennes familiers notamment dans le cinéma et la littérature sont synonymes de faste, de beauté et de puissance dans notre mémoire collective. Mais au-delà de ces clichés, ces épouses, mères ou filles de pharaon, de toutes les classes de la société, ont influencé et marqué de leur sceau l’histoire de l’Égypte car elles bénéficiaient d’un respect assez rare dans le monde antique. Elle avait accès à des fonctions et métiers réservés habituellement aux hommes, notamment en étant souveraines, qu’elles soient « Grande Épouse Royale », régentes, et même Pharaon au pouvoir absolu, comme ce fut le cas à trois reprises au Nouvel Empire (telle la grande bâtisseuse Hatchepsout). Dans son dernier ouvrage, l’égyptologue Florence Quentin, s’appuie sur les dernières découvertes pour dresser le portrait des souveraines les plus prestigieuses d’entre elles, qui vécurent durant le Nouvel Empire, à l’apogée de la civilisation pharaonique (entre 1550 et 1069 avant notre ère). Fondé sur de solides recherches égyptologiques et une narration vivante, ce livre convie le lecteur à une immersion auprès de « Celles qui emplissaient le palais d’amour », ces « Dames de Grâce » qualifiées aussi de « Souveraines de toutes les femmes et de tous les pays ».