Derniers articles

  • Philosophie

    Pourquoi ne savons-nous pas exprimer ce que nous ressentons ou pensons ?

    Bien que les nouvelles nous arrivent de partout à toute vitesse, nous ne savons pas grand chose de ce que pensent ou ressentent nos proches et nous-mêmes. Un des très nombreux paradoxes qu’il nous incombe de vivre est que, à l’ère des communications massives immédiates, nous, les êtres humains, avons toujours plus de problèmes de communication. Pourquoi ne savons-nous pas exprimer ce que nous ressentons ou pensons ? Aujourd’hui, nous pouvons savoir au bout de quelques heures, parfois quelques minutes, ce qui se passe à l’autre bout de la terre. Les nouvelles arrivent à toute vitesse ; radio, télévision, journaux et revues se chargent de diffuser grands et petits événements, en leur donnant chacun leur nuance de couleur de prédilection et nous, nous sommes là, parlant pour ainsi dire avec l’écran du téléviseur ou la radio, dialoguant avec un journal ou des pages imprimées en couleur où apparaissent les personnages…

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  • SociétéVice Versa

    «Vice-Versa», l’odyssée de la Joie et de la Tristesse

    Le dernier film d’animation des studios Pixar réalisé par Pete Docter, est une belle leçon de vie et de philosophie, présentée sans prétention mais avec une grande justesse. L’histoire raconte les aventures et mésaventures d’une jeune fille de 11 ans, Riley, qui après une enfance plus qu’heureuse et protégée dans son Minnesota natal, se trouve confrontée aux bouleversements d’un déménagement à San Francisco où rien ne semble bien se passer : avec une maison étroite, des meubles qui n’arrivent pas, une école peu accueillante, des parents stressés… La situation est grave et Riley est au bord de la dépression. Pour comprendre ce qu’elle vit, nous rentrerons dans son Quartier cérébral dont le tableau de bord est commandé par cinq émotions fondamentales, qui interagissent pour répondre à tous ses besoins et attentes. Les émotions personnifiées Les émotions sont présentées comme de petits personnages très typés et différents : Joie, svelte, pétillante…

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  • HistoireBataille de Waterloo

    Napoléon

    «le héros absolu» Durant le mois de juin, la Belgique a commémoré la bataille de Waterloo, qui signa la fin de Napoléon en tant que chef d’état et chef des armées. La reconstitution de la célèbre bataille a révélé la présence presque réelle de ce dernier dans cette région. Beaucoup de choses ont été dites et écrites au sujet de Napoléon, les meilleures comme les pires, Nous avons eu l’occasion d’assister à une excellente commémoration du bicentenaire avec une reconstitution spectaculaire de la bataille de Waterloo. Plus qu’une fête, nous avons participé à ce que l’anthropologie du sacré appelle une fête traditionnelle : «Rituel qui cherche à se rattacher au temps mythique pour y extraire l’énergie originale des commencements». Waterloo, et en particulier Napoléon, sont devenus un mythe. Waterloo, la fin de Napoléon 1er sur la scène politique et militaire La bataille de Waterloo se déroula en Belgique, à vingt kilomètres…

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  • Histoire

    Napoléon 1er

    «l’Alexandre» des temps modernes Deux cents ans après les «cents jours» de Napoléon Bonaparte qui ont mené à sa chute, que reste-t-il de cet homme, dont le destin s’est scellé en moins de vingt ans, à l’instar d’Alexandre le Grand et qui a secoué la France et le monde ? Plus qu’une légende et un mythe, Napoléon a laissé de nombreuses traces tant au niveau militaire, politique, qu’artistique et administratif en France et particulièrement à Paris, qu’il a rêvé comme une capitale européenne. En 2015, plusieurs expositions rendent hommage la grandeur de ce personne historique hors du commun (voir encadré). Premier consul, empereur, grand stratège et génie militaire (il devint général à vingt-quatre ans), conquérant, homme d’honneur et de nation, doté d’un immense pouvoir d’entraînement sur les hommes et de qualités intellectuelles exceptionnelles (capacité d’analyse, mémoire…), bâtisseur, promoteur d’une administration moderne, il a régné sur l’Europe en despote (il est précurseur…

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  • Citoyenneté-VolontariatPréparation de la maraude

    La maraude, une action qui ne s’improvise pas

    «La solitude et le sentiment de n’être pas désiré sont les plus grandes pauvretés.» Mère Teresa L’hiver est une saison difficile pour les personnes sans-abri qui vivent dans la rue, notamment quand il fait froid. Il existe des associations qui organisent des maraudes pour aller à leur rencontre. Ces sorties sont soigneusement préparées car contrairement à ce que l’on pourrait penser, aller à la rencontre des sans-abri, cela ne s’improvise pas. En 2002, 20 000 à 30 000 personnes sans-abri, nomades à Paris, ont été recensées (1). En 2011, 250 000 personnes environ ont été privées de logement en France (2). De novembre 2006 à mars 2007, 91 personnes sans-abri sont décédées en Ile-de-France (3). Chaque jour une ou plusieurs personnes de la rue meurent, ce dont la presse parle rarement, et l’hiver fait des ravages : 79 morts ont été comptabilisés du 1er janvier au 15 mars 2012 (3). Face à…

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  • SociétéLa crise touche tous les secteurs de l'économique, au social, jusqu’à l’écologique qui touche la flore, la faune et la planète

    Être heureux dans un monde en crise

    Face à la crise mondiale, il est urgent de trouver des solutions et de les appliquer, constate Jorge Alavarado Planas. Un pas vers le bonheur ?   Nous sommes dans un monde en crise. Le monde est en constante transformation et s’apprête à vivre des changements profonds, dont beaucoup sont encore insoupçonnés et d’autres se voient déjà ou se pressentent. Ils se produisent de plus en plus rapidement à tous les niveaux, depuis le secteur économique et le social, qui affecte les populations humaines, jusqu’au domaine écologique qui touche la flore, la faune et la planète dans sa totalité. Une quantité considérable d’espèces végétales et animales sont menacées d’extinction. Le réchauffement global de la planète, la contamination et le dégel des calottes polaires (1) obligent des centaines d’espèces à se déplacer dans d’autres zones, pour trouver de meilleures conditions de survie. Les peuples aussi émigrent, ailleurs dans l’espoir de trouver de…

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  • PhilosophieLe rapprochement humain, la possibilité de partager des sentiments et des idées est, actuellement, une des aides les plus appréciées dans un monde où une bonne partie des gens se sentent seuls.

    Aider efficacement

    L’auteur s’interroge sur le sens de l’aide. Aller au-devant de l’autre, comprendre ses besoins, donner avec générosité… pour que l’aide soit efficace. Afin de faire en sorte que nos actions sociales aient un contenu authentique, philosophique, et ne soient pas réalisées afin de répondre aux modes, de tranquilliser aisément nos consciences ou d’obtenir un certain prestige et l’approbation de ceux qui nous entourent, il faut : savoir que, pour aider, il faut se donner soi-même, se consacrer entièrement à ce qu’on fait. savoir qu’on n’aide pas toujours avec des objets matériels, mais que le rapprochement humain, la possibilité de partager des sentiments et des idées est, actuellement, une des aides les plus appréciées dans un monde où une bonne partie des gens se sentent seuls. savoir qu’une aide concrète demande des connaissances concrètes et pratiques pour obtenir le bon résultat qu’on souhaite. Autrement dit, qu’il nous est difficile de collaborer…

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  • PhilosophieÀ l'origine, l'Univers était UN.

    Retrouver l’alliance

    Les hommes ont été en harmonie avec l’Univers. Un jour, cette harmonie se rompit. Comment retrouver le lien ?   À l’origine des mondes, le tout et le rien ne faisaient qu’un. C’était le règne de la potentialité, mère des possibles en devenir. Mais l’unique était stérile : ni temps pour l’existence, ni espace pour le mouvement, ni matière pour la création. Puis il y eu le grand Mystère, dont nul ne connaît le pourquoi, une étincelle, un cri, un ébranlement dans la potentialité. Et soudain jaillit la symétrie. L’unique avait enfanté la dualité ; le plein et le vide, la lumière et l’ombre, le feu et le froid, les particules et les anti particules, la gauche et la droite, le lourd et le léger, le yin et le yang. Ainsi apparut l’infini des contraires, opposés et complémentaires, séparés et pourtant inséparables. De la dualité naquirent, le trois, le quatre puis l’infini des nombres,…

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  • SociétéLa machine remplacerait-elle l'homme ?

    L’arrivée des machines, vers une plus grande inertie ?

    Le progrès technique a changé considérablement la façon de vivre, notamment avec l’apparition des machines qui ont supplanté le travail de l’homme. Le résultat est le développement de l’inertie qui a gagné tous les domaines. Il est urgent de reconquérir sa liberté intérieure et extérieure pour retrouver le mouvement, propre à l’homme. Le Mouvement est une des grandes lois de la Nature. Néanmoins, et du fait de la dualité qui naît des paires d’opposés, l’inertie est aussi une loi. Le matérialisme, qui a gagné tant de crédit dans les derniers siècles, a introduit l’inertie dans notre style de vie d’une manière subtile. L’être humain, si riche en ressources pratiques, et si faible en conscience spirituelle, a opté pour la paresse psychologique et physique et a déchargé sa part de mouvement dans des machines de différents types. Quand les machines remplacent les animaux et les hommes Dans le lointain passé, lorsque…

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  • Artsla coutume revint d’honorer les morts au champ de bataille par ces lanternes éclairées (désormais électrifiées)

    Lanternes des morts, hommage aux morts ou immortalité de l’âme ?

    Dans certains cimetières du Poitou, on rencontre encore d’étranges tours, ressemblant à des fanaux avec des lumières qui brûlent à l’intérieur et que l’on appelle «lanternes des morts». Elles ont plusieurs significations. La lanterne se présente comme une tour de pierre, mince, surmontée d’un lanterneau ajouré, à toiture pyramidale ou conique, portant une croix en son sommet et dressée sur une plate-forme plus ou moins élevée. Elle est creuse  et ajourée en sa partie supérieure. On y introduisait une lampe le plus souvent chargée d’huile qui brûlait jour et nuit, ou seulement à certaines occasions (le jour des morts le 2 novembre) ou encore lorsque le mort était en attente d’être inhumé. «Cette lueur était introduite, soit – quand le canal d’accession était étroit – par une petite ouverture carrée, disposée à cet effet à la partie inférieure du pilier, d’où la veilleuse était hissée par une poulie jusqu’à son…

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