Derniers articles

  • Sciences humaines332.L'age de l'Univers.jpg

    L’âge de l’Univers

    Comment a-t-on su ? par Marc LACHIEZE-REYÉditions Humensciences, 2021, 264 pages, 17 € Quel est l’âge de l’Univers ? 13, 7 milliards d’années. Comment est-on arrivé à ce chiffre ? L’auteur raconte l’histoire de cette quête à travers différentes époques depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours, depuis l’archevêque anglican James Ussher, en passant par Newton, puis par les paléontologues du XIXe siècle et, Enstein, Hubble, Alexander Friedmann ou Georges Lemaître. L’âge de l’Univers ne correspond à aucune durée physique et se réfère uniquement au temps cosmique, lequel ne se calcule pas en fonction de modèles théoriques. Le chiffre 13, 7 milliards n’est qu’une estimation obtenue à partir de quelques hypothèses. D’autres hypothèses donnent des âges différents. Cela implique la remise en cause des idées scientifiques sur le temps et la combinaison de concepts comme l’instantané et l’éternel, la durée et le hors-temps… De quoi donner le vertige.

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  • Philosophie

    Deux philosophes du XIXe siècle se tournent vers la Nature

    Cette nouvelle « petite conférence de philosophie » présente deux philosophes américains du XIXe siècle, Ralph Waldo Émerson (1803-1882) et Henry David Thoreau (1817-1862), et leur pensée face à l’essor de l’industrialisation. À l’heure de l’exode rural, ils se tournent vers la nature car elle leur permet de retrouver les fondamentaux de l’homme. L’humain n’est pas un visiteur sur Terre mais il partage le cœur battant de la vie que manifeste la nature. « En Europe, une philosophie existentielle voit le jour, et explique que l’être humain est à l’origine de sa vie. Ainsi, chaque humain est unique et maître de ses actions et de son destin. « Ce qui manque le plus quand on s’égare, c’est toujours ce dont se doute le moins – évidemment, car y penser, ce serait se retrouver » énonce Soren Kierkegaard dans son Traité sur le désespoir. Se retrouver, malgré les changements massifs qui…

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  • Sciences humaines

    Yves Lenoble : 50 ans au service de l’art royal de l’astrologie

    2° Partie : l’astrologie mondiale et l’avenir de l’astrologie En 2020, Yves Lenoble a publié « L’astrologie, le grand voyage en soi et dans l’avenir » (1). La revue Acropolis l’a interrogé sur les grands courants de l’astrologie contemporaine. Dans un premier article (2), Yves Lenoble a abordé son parcours d’astrologue. Aujourd’hui, il explique les clés de l’astrologie mondiale et le futur de l’astrologie. L’astrologie a un grand avenir devant elle. Elle s’adaptera, comme elle l’a toujours fait aux différentes visions du monde. La nouvelle vision du monde rejoindra l’approche de toujours de l’astrologie. Laura WINCKLER : L’astrologie était une discipline respectée dans l’Antiquité. Elle a connu de nombreuses mutations au long de l’histoire jusqu’à resurgir au XIXe siècle. Pouvez-vous nous présenter son évolution depuis ce moment jusqu’à nos jours et quel peut être son avenir en France et dans le monde ? Yves LENOBLE : L’astrologie renaissante s’est d’abord…

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  • Spiritualité

    Dante et le voyage initiatique de la Divine Comédie

    À paraître                                                                Dante et le voyage initiatique de la Divine Comédiepar Isabelle OHMANNÉditions Maison de la PhilosophieCollection Petites conférences philosophiques, 2021, 88 pages, 8 € La Divine Comédie est une des œuvres littéraires majeures de l’Occident. Récit fantasmagorique, poétique et visionnaire, elle décrit les étapes d’un voyage intérieur situé dans la géographie chrétienne de l’au-delà : l’Enfer, le Purgatoire et le Paradis. Elle s’inscrit dans la grande tradition des épopées initiatiques qui visent à la réalisation spirituelle de l’individu. Dante y emploie un langage codé pour nous délivrer les clés de la transmutation de l’être humain, reliant la symbolique des nombres de la tradition pythagoricienne, la mystique de l’amour courtois, l’ésotérisme soufi et la voie initiatique des Templiers. Elle est encore aujourd’hui porteuse d’un message universel pour tous ceux qui sont en quête de la sagesse. © Nouvelle Acropole

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  • Arts

    Dante, poète éternel

    Les commémorations du 700e anniversaire de la mort de Dante sont l’occasion de découvrir (ou redécouvrir) celui qui a donné son nom à un adjectif, dantesque, synonyme de grandiose, en référence à son œuvre emblématique, la Divine Comédie.  Mort à 56 ans de la malaria le 14 septembre 1321, c’est à Ravenne que le poète florentin a son tombeau. Dans cette ancienne capitale de l’Empire romain déclinant, où Dante fut exilé au tournant du XIVe siècle, on récite la Divine Comédie tous les jours à 18h depuis le 14 septembre 2020 en hommage au plus grand poète italien. Car c’est à Ravenne que le poète a composé cette œuvre majeure, couronnement poétique de son parcours philosophique et mystique. C’est à Ravenne que Dante mourut loin de sa patrie florentine. Car Dante ne fut pas un artiste en marge de la société, mais un homme pleinement engagé dans la vie politique de son temps. Impliqué dans…

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  • Éducation

    29e Olympiades artistiques et sportives de Nouvelle Acropole France

    Une philosophie du dépassement de soi Les 17 et 18 juillet derniers se sont déroulées les 29e Olympiades sportives et artistiques organisées par Nouvelle Acropole France, dans le cadre pittoresque de l’ancienne Abbaye de la Cour Pétral, en Eure-et-Loir. Pour l’occasion, près de 250 participants venus des quatre coins de France ont fait le déplacement. Retour sur cette édition 2021 très spéciale, marquée par un très bel esprit de camaraderie et de fraternité, dans un contexte sanitaire particulièrement encadré. Règlement sanitaire oblige, les sportifs et leurs équipes ont dû montrer patte blanche pour accéder au site de l’ancienne abbaye. Test antigénique, port du masque obligatoire en intérieur : pour cette édition 2021, les organisateurs de l’événement ont redoublé d’efforts afin de renforcer les contrôles et d’assurer la sécurité de tous les participants. Une cérémonie d’ouverture pour célébrer l’« esprit de victoire » Les festivités ont débuté samedi 17 juillet au matin par une…

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  • Philosophie

    Vaccin philosophique pour l’âme

    L’art de s’émerveiller d’un rien : un autre regard Parler aujourd’hui d’émerveillement peut sembler une folie, mais cette folie n’est-elle pas la plus grande sagesse devant la désespérance de ce monde ? L’émerveillement, en effet, n’est pas un luxe, ni même, la part des sots, mais la plus haute vocation de l’homme. Car la connaissance n’est pas accumulation de savoir mais fraîcheur du regard. L’émerveillement est à l’origine de toutes les grandes découvertes, de toutes les grandes créations artistiques ou scientifiques. Toute l’histoire de la philosophie, depuis les présocratiques jusqu’à Martin Heidegger (1889-1926) tourne autour de ce mystère de l’étonnement devant le sublime de la vie. « Avoir l’esprit philosophique, écrit Arthur Schopenhauer (1788-1860), c’est être capable de s’étonner des événements habituels et des choses de tous les jours ».Albert Einstein disait : « Celui qui a perdu la faculté de s’émerveiller et qui juge, c’est comme s’il était mort, son regard s’est éteint ».Nous retrouvons chez…

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  • Société

    Goût du beau ou culte du laid ?

    « L’art est la sagesse faite beauté » Jorge A. Livraga « Le laid est beau et le beau est laid » : cette réplique des sorcières de Macbeth interpelle. À vouloir s’affranchir du beau, le laid est-il devenu la nouvelle référence ? Le principal argument de réfutation de critères « universalistes » de beauté est leur caractère apparemment subjectif : on a coutume de dire que les goûts et les couleurs sont affaire de sensibilité individuelle, de culture etc. sans toutefois préciser que les goûts évoluent avec notre lecture de la réalité. L’autre argument est celui de l’injustice de la beauté puisque certains ont été moins favorisés par la nature : pour la logique dominante de loterie génétique de notre culture matérialiste, c’est irrecevable. Dans son ouvrage Le goût du moche (1), Alice Pfeiffer pourfend les stéréotypes des modes et l’académisme des dogmes en faisant l’éloge du pouvoir d’attraction de la laideur. Cette inversion de critères, revendiquée comme une forme de contestation,…

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  • Arts

    Le corps et l’âme

    Sculptures italiennes de la RenaissanceDe Donatello à Michel Ange Cette exposition (1) riche de 140 œuvres présente la sculpture italienne de la seconde moitié du XVe siècle et du début du XVIe siècle, période considérée comme l’apogée de la Renaissance. La représentation de la figure humaine prend des formes novatrices accentuant la présentation des sentiments. On part de Donatello, un des premiers à avoir réhabilité l’art antique en pleine redécouverte à l’époque et on finit par quelques œuvres de Michel Ange, le grand génie de la Renaissance. Mais l’exposition découvre également d’autres auteurs de différentes régions d’Italie pour montrer la richesse des productions et des échanges entre elles. C’est une époque trouble pour l’Italie, entre les guerres d’Italie qui opposent les Principautés et États locaux aux grandes monarchies, comme la France et à la fin le Saint-Empire romain germanique. Mais, l’art et la beauté apparaissent comme un rempart face aux incertitudes et instabilités de l’époque.…

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  • Éducation

    L’idéal olympique

    L’idéal olympique, tel qu’il a été pensé par les Grecs de l’Antiquité, ressuscité par le baron Pierre de Coubertin et insufflé dans la formation philosophique de Nouvelle Acropole par son fondateur, Jorge Angel Livraga, ne consiste point à gagner, mais à donner le meilleur de soi, à se surpasser.  Dans cette compétition, celui qu’on nomme « l’adversaire » est en fait notre plus grand « allié ». Nous avons tout intérêt à ce qu’il donne le meilleur de lui-même, afin que nous puissions, en nous mesurant à lui, nous surpasser. Le mot compétition vient du latin competo qui signifie « atteindre avec ». « Avec » et non pas « contre » ! Nous n’aidons pas les autres en nous faisant petits. Encore moins en les rabaissant. Voilà l’esprit olympique : grandir, se surpasser, pour que chacun atteigne son plus haut sommet. Se connaître, se gouverner, se vaincre Les Jeux connurent plusieurs tentatives de rénovation à partir du XVIIIe siècle, mais elles se limitèrent…

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