Derniers articles

  • Écologie-Nature

    Renouer avec la Nature, Les esprits de la Nature

    Dans le monde invisible, de nombreuses entités vivantes peuplent la Nature. La plupart des humains ne les voient pas. Certains humains sont sensibles à leur présence visible ou plus subtile. Jorge Angel Livraga, philosophe, nous invite à découvrir ou redécouvrir ce monde un peu étrange, dans son ouvrage « Les esprits de la Nature » dont nous présentons quelques extraits.  Les esprits de la Nature sont présents dans toutes les traditions du monde avec des dénominations diverses mais des caractéristiques assez semblables. On les nomme élémentaux dans l’ésotérisme moderne, devas dans l’hindouisme, anges dans le christianisme. Ce sont des êtres naturels et pas surnaturels, car ils font partie de la nature mais résident dans des plans plus subtils, énergétiques, non perceptibles par nos organes des sens physiques. Mais depuis toujours, des êtres humains ont su établir un contact avec eux. Que sont les élémentaux ? Ce sont des formes de vie à l’intérieur des éléments…

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  • Écologie-Nature

    S’inspirer des esprits de la Nature

    L’été est un temps propice pour renouer notre lien avec la nature. Et si, en nous promenant dans les forêts, au bord de la mer ou devant un feu allumé, sous un ciel étoilé ou en regardant le beau ciel bleu au sommet des arbres, nous pouvions nous mettre à l’écoute de ces forces invisibles qui habitent et forgent ce bel univers ? Nous vous invitons à cette exploration en découvrant deux ouvrages qui vous proposent de reprendre contact avec les anciens et toujours présents esprits de la Nature : Les esprits de la Nature dans les parcs de la Suisse romande Steve de Di Marco et Gorka Cruz, qui fera l’objet d’un premier article, et Les esprits de la Nature de Jorge Angel Livraga, dans un second article. Les esprits de la Nature dans la Suisse romande Les Éditions Cabedita viennent de publier un livre très original Les esprits de…

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  • Société

    Les arbres, maîtres de vie ?

    « Depuis plusieurs siècles, sauf à de rares exceptions, la philosophie ne contemple plus la Nature : le droit de s’occuper et de parler du monde, des choses et des vivants non humains, revient principalement et exclusivement à d’autres disciplines », nous rappelle Emmanuele Coccia, auteur de l’excellent essai philosophique, La vie des plantes, une métaphysique du mélange (1). Au cours des derniers siècles, le refus de reconnaître toute dignité philosophique à la Nature et au Cosmos, nous a conduits à l’anthropocentrisme. Comment imaginer alors que des êtres, privés d’yeux, de nez et d’oreilles puissent posséder la vue, l’odorat et l’ouïe ? Selon les récentes recherches, c’est le cas des arbres. Le botaniste italien Stefano Mancuso (2) nous assène, tout en douceur, une blessure narcissique équivalente à celle qu’ont provoquée jadis Copernic, Darwin ou Freud. C’est notre arrogance et les temps longs des végétaux qui nous empêchent de reconnaître l’intelligence…

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  • Philosophie

    À lire revue 298

      Le temps des fous Quand l’Amérique abandonne sa démocratie par Lewis LAPHAM Traduit par Sandrine TOLOTTI Éditions Saint-Simon, 2018,329 pages, 22,80 € L’auteur est un journaliste et écrivain américain , reconnu comme l’un des plus brillants de sa génération.Il explique dans cet ouvrage que le système américain est devenu une oligarchie ploutocratique vouée à la guerre, à l’arrogance des riches et à l’abêtissement de la masse.Il exprime ainsi ses conclusions pessimistes dans un style humoristique : « l’avenir est inexistant, le présent, venu et reparti trop vite pour pouvoir créer une adresse postale. Où vit-on, sinon dans une maison de paille construite sur une nouvelle version du « Il était une fois » ? Et moi, je vis toujours Par Jean D’ORMESSON Éditions Gallimard, 2018, 288 pages, 19 € Le dernier ouvrage de cet illustre auteur de l’Académie française a été publié à titre posthume.C’est un roman dont le personnage qui s’y exprime est l’Histoire au…

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  • PhilosophieL'Abbaye de Saint Georges de Borscherville, haut lieu de l'art roman et Jardins à la Française comme au XVIIe siècle.

    Des jardins à la Française comme au XVIIe siècle à l’abbaye Saint Georges de Boscherville en Normandie

    À huit kilomètres à vol d’oiseau de Rouen, sur un coteau de la rive droite, se dresse l’abbaye romane bénédictine Saint-Georges, située à Saint Martin de Boscherville. L’intérêt de ce site est non seulement la visite d’un des spécimens les plus complets de l’art roman du début du XIIe siècle mais surtout de son domaine, reconstitution dans l’esprit du XVIIesiècle de jardins à la Française où se mêlent l’utilitaire et l’ornemental, de quoi ravir tous les sens, en cette période d’été. Un lieu à découvrir. L’abbaye romane bénédictine Saint-Georges a été construite au XIIe siècle, dans un domaine de sept hectares, où se sont succédés depuis le 1er siècle de notre ère plusieurs édifices, dont les restes ont été mis à jour grâce à des fouilles archéologiques au XXe siècle : un temple gallo-romain (Ier siècle av J.-C. – IIIe siècle ap. J.-C.), la chapelle mérovingienne et carolingienne saint Georges au VIIe siècle, une église collégiale…

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  • SciencesQi Gong de l'été - Photo N°5

    Pratique du Qi Gong en été, « Rafraichir le Cœur par le Métal »

    L’été est propice pour pratiquer une activité physique sur son lieu de vacances. En médecine chinoise, il existe une pratique énergétique, le Qi Gong qui suit le rythme des saisons. Pour chaque saison, des exercices sont proposés, harmonisant les organes du corps en rapport avec la saison et l’élément qui y est associé. L’été régit le système Cœur et l’énergie du Feu. En énergétique chinoise, la saison de l’été est caractérisée par la dominance de l’énergie climatique de la chaleur. Dans notre corps, le système en rapport avec l’été est le système « Cœur » (1) qui est le mouvement « Feu » dans notre corps. Le système « Cœur » comprend les vaisseaux sanguins, le cœur, l’intestin grêle, la langue. Le « Cœur » n’est pas simplement l’organe qui gère la dynamique du sang. Il régit la fonction mentale. Les méridiens associés sont le Méridien du Cœur et le Méridien de l’Intestin Grêle L’énergie climatique de la…

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  • Arts

    Terpsichore, la muse de la danse, se mouvoir en rythme et en beauté

    Terpsichore est la muse de la danse. La danse que fait la nature qui se meut en rythme mais également du corps dans des gestes de beauté. Que penserait-elle des danses modernes ? Aujourd’hui, j’ai vu la muse de la danse. Les Grecs l’appelaient Terpsichore, et son nom lui-même a un je ne sais quoi de rythme et d’harmonie. Mais c’est un nom que personne ne prononce plus et un art qui ne se pratique plus. Alors que le monde présente des signes de corruption à tous les niveaux, les bâtards du mouvement et de la cadence ont usurpé le trône de la muse, travestissant en danse la lourdeur de la bestialité instinctive en action. Terpsichore ne fut pas une invention des anciens Grecs, la danse ne fut pas un divertissement ou un passe-temps. Muse et danse furent le résultat d’une observation méditative de la Nature, où tout se meut rythmiquement,…

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  • SociétéOn soigne et préserve au mieux sa santé avec les délices de la nature

    Le « fast food » de la cuisine nature, pour échapper à la malbouffe : les jus frais de légumes et de fruits

     « Chaque jour est une fête pour toute personne en bonne santé » Proverbe turc Qui a-t-il de plus beau qu’une énergie débordante accompagnée d’une perception claire, d’une ardeur à la tâche effrénée et d’une conception de la vie positive ? La joie de vivre, la joie au travail, le bonheur de l’amour…  seraient-ils les signes d’une bonne santé ? On soigne et préserve au mieux sa santé avec les délices de la nature. Les fraises et les pommes mûres, les pêches et les oranges, les mangues, les ananas nous montrent déjà par leur odeur attirante qu’ils sont très bons pour nous. Le vert juteux des salades et des herbes sauvages, la saveur épicée du chou-rave, du céleri et du chou, le goût relevé de l’ail, de la roquette, des poivrons… nous offrent des délices pour tous les goûts et tous les besoins. Le principe d’une joie de vivre est une nourriture laissée le…

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  • PhilosophieLe paysan rencontra le diable

    Plus forts que le Diable !

    Nombreux sont les contes qui mettent en scène le diable berné par de braves gens. Comment un personnage aussi puissant et terrifiant peut-il être aussi facile à tromper ? C’est que, dans les contes, s’il est richissime, le diable est aussi stupide, comme l’indique son nom lui-même. Diable vient de deux mots grecs et signifie « celui qui désunit ». Incapable de faire des liens, le diable ne voit pas plus loin que le bout de son nez. Voici deux contes qui illustrent cela.   Le paysan et le diable Un paysan, de bon matin, se rendait à son champ lorsqu’une odeur de fumée attira son attention. Il pressa le pas et aperçut un tas de braises incandescentes auprès duquel s’activait une silhouette sombre. C’était le diable, tout vêtu de noir, qui attisait le feu. « Que fais-tu dans mon champ ? dit le paysan. – Je garde un trésor, répondit le diable. Plus de pièces…

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  • Société

    Les ombres des Lumières

    Nous avons laissé le mois de mai derrière nous et avec lui les souvenirs de mai 68 se sont estompés. Ce fut une révolte adolescente contre l’autorité qui, il y a un demi-siècle, nous a fait croire en de nouvelles perspectives et de vrais changements. Aujourd’hui, une certaine confusion règne et beaucoup recherchent une autorité que l’on ne trouve nulle part. Que sont devenus les grands principes d’antan ? Dans son dernier essai (1), Jean-François Colosimo s’interroge sur la responsabilité des Lumières dans le nihilisme contemporain, dont l’islamisme djihadiste. Que reste-t-il des Lumières et de leurs promesses ? Où sont passés la marche du progrès, le triomphe de la raison, l’émancipation de l’humanité ? L’auteur attribue l’origine des convulsions du monde moderne à la confusion entre politique et religion. Le dévoiement de la religion en un ensemble de rites marque selon lui la défaite de la spiritualité au profit d’idéologies…

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