Derniers articles

  • ArtsEntre références mythologiques et historiques, entre serpents et autres natures venimeuses, lz monde des poisons est fascinant.

    Cap sur un monde empoisonné !

    Quelle drôle d’idée que de souhaiter se frotter à un monde empoisonné ? Le Musée des Confluences à Lyon nous invite à découvrir les secrets de Venenum, un monde empoisonné, une exposition temporaire qui court jusqu’en janvier 2018. Attention, car on se fait facilement piquer par l’univers mystérieux des poisons et autres venins ! Tout au long de l’exposition, entre références mythologiques et historiques, entre serpents et autres natures venimeuses, notre curiosité s’éveille à ce monde fascinant des poisons. L’inquiétude nous assaille dès le début de l’exposition. Nous plongeons dans les histoires d’empoisonneurs de l’Antiquité jusqu’à nos jours. Par exemple, à l’époque de la décadence de la civilisation romaine, les meurtres par empoisonnement étaient monnaie courante. Plus proche de nous, les gaz toxiques des première et seconde guerres mondiales ont servi à tuer massivement la vie. Un clin d’œil en fin d’exposition dénonce les pesticides contemporains, dont on ne mesure pas encore…

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  • ArtsPaul Gauguin (1848 - 1903) est un ogre qui absorbe tout pour générer un art total.

    Gauguin l’alchimiste, se transcender pour devenir ce que nous sommes réellement

    Paul Gauguin (1848 – 1903) est un ogre qui absorbe tout pour générer un art total. Son crédo est que « l’art est un et indivisible ». La grande exposition du Grand Palais (1) présente des tableaux, des céramiques, des bois sculptés, des gravures, des dessins, plongeant le visiteur au cœur d’un processus créatif hors norme. Naissance à Paris, enfance au Pérou, petit séminaire, marine marchande, tradeur, époux et père de famille, peintre et bientôt maudit, quel parcours ! Les étapes et tribulation de l’artiste sont connues : Paris, la Bretagne, le sud de la France, la Martinique, Paris à nouveau, la Belgique, le Danemark, la Polynésie enfin, puis la mort. À chacune de ses escales son travail évolue. Autant d’œuvres, autant de paliers, autant d’échecs, autant de ruptures, autant de souffrances. Son ménage est un désastre tout comme ses relations humaines. Sa peinture n’est pas de son temps et lui non plus : « Il…

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  • PhilosophieLa nouveauté, dans son sens superficiel, est la contrepartie la plus absolue de l'éternité.

    Nouveauté et éternité

    L’auteur s’interroge sur le sens de la nouveauté et de l’éternité. Nous voulons aujourd’hui  vous faire part de nos observations sur la NOUVEAUTÉ jamais bien pondérée. La nouveauté est une aspiration presque incontrôlée qui oblige l’homme aux changements les plus inouïs au point que les choses que présente aujourd’hui n’ont rien à voir avec celles qu’hier présentait. Mais existe-t-il vraiment suffisamment de choses neuves pour couvrir le long chemin de l’évolution humaine ? Nous n’allons pas céder à la tentation de ressortir les innombrables refrains du genre, « il n’y a rien de nouveau sous le soleil ». Nous rappelons précisément les paroles d’une grande philosophe du siècle dernier, Helena  Blavatsky, qui affirmait que la sagesse habile consiste à présenter « le vieux vin dans de nouvelles outres ». Et il est effrayant de constater que ceux qui préfèrent pour leur goût des vins d’anciennes récoltes et longuement conservés donnent à boire à leurs âmes…

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  • PhilosophieHarry tire sa force du sacrifice de sa mère, Lily Potter, morte en le protégeant de l'attaque du Seigneur des Ténèbres.

    « Harry Potter » et la magie du lien

    Le destin peu banal d’Harry Potter et de ses compères nous transporte dans un monde de tous les possibles où la dimension héroïque au quotidien (développée dans l’article paru dans la revue Acropolis de novembre 2017), semble indissociable d’une vision magique de l’existence. Quel est donc le secret des héros, ce souffle qui les porte vers leur propre dépassement ? Harry tire sa force du sacrifice de sa mère, Lily Potter, morte en le protégeant de l’attaque du Seigneur des Ténèbres au début de la saga. Les valeurs d’amour, de fidélité et de renoncement sont omniprésentes dans l’œuvre, même chez les elfes de maison, attachés indéfectiblement à leurs maîtres.  Cette dette morale éveille très tôt chez Harry la conscience de sa responsabilité qui va consister à trouver et à exercer son libre arbitre : nulle fatalité en définitive même dans la répartition des nouveaux élèves dans les différentes maisons de l’école de…

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  • ÉducationSchéma plan du corps humain

    Comment ils sont faits, les gens ? Notre Maison

    Avec ce 3e volet sur la constitution de l’être humain, nous franchissons un pas supplémentaire dans la complexité. Nous explicitons les volets précédents (1), en le présentant structuré en cinq plans, à l’image d’une maison comportant cinq étages : Notre Maison. Cet article est un commentaire explicatif du schéma ci-joint, que nous présentons généralement aux jeunes à partir de 11 ou 12 ans. Présentation de Notre Maison Les quatre premiers étages représentent les quatre plans ou « corps » de la personnalité. Chacun d’entre eux est associé à une couleur de l’arc-en-ciel. Le grenier correspond à la partie céleste en nous, l’âme immortelle, le propriétaire et habitant de la maison. Chacun de ces corps relève d’un élément à qui il emprunte ce qui le constitue. C’est pourquoi, sur le schéma, chacun d’eux est inclus dans le « monde » correspondant : le corps physique dans le monde de la Terre, le corps énergétique dans le monde…

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  • SociétéPourquoi l'humanité est-elle si passive devant le danger, pourtant de plus en plus avéré, du réchauffement climatique ?

    Platon, le Titanic et le réchauffement climatique

    Comment réagir face au réchauffement climatique ? Un sociologue s’est penché sur le sujet. Son analyse conduit à un changement urgent de comportement. Pourquoi l’humanité est-elle si passive devant le danger, pourtant de plus en plus avéré, du réchauffement climatique ? C’est l’interrogation de Bruno Latour, sociologue, anthropologue et philosophe des sciences. Il pointe depuis longtemps la faute des Modernes qui est d’avoir étudié la Nature sous le seul prisme économique, comme un simple réservoir de ressources dans lequel nous pourrions puiser indéfiniment (1). Mais dans son dernier ouvrage Où atterrir ? (2) cet ancien directeur scientifique de Sciences Po, dont la pensée est relayée internationalement au point d’en faire le dixième penseur le plus cité au monde, énonce une hypothèse en forme d’accusation : « il faut supposer qu’à partir des années 1980, de plus en plus de gens — activistes, scientifiques, artistes, économistes, intellectuels, partis politiques — ont saisi la montée des périls…

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  • SociétéLa haine anesthésie les perceptions fines qui nous font voir en notre prochain " un individu et non une essence ".

    Fin 2017, De la haine à l’amour ?

    L’année 2017 s’achève avec une montée de tensions, de violence et de haine qui menacent l’équilibre de la planète et celui des sociétés humaines. Parallèlement, des dizaines de millions d’êtres humains, pour la plupart anonymes, œuvrent pour la paix et l’amour. Et un pape pas comme les autres, ose rappeler aux bouddhistes le bienfait de l’amour sur leur propre terre. Rien n’est totalement perdu ni tout à fait gagné. Et la vigilance est de mise. La journaliste et philosophe allemande Carolin Emcke s’inquiète de la banalisation de la haine (1) à travers la montée actuelle du populisme. Pour elle, le danger qui pèse sur la société libérale ne provient pas d’un excès de « politiquement correct » mais de la diffusion massive de la haine. Celle-ci anesthésie les perceptions fines qui nous font voir en notre prochain « un individu et non une essence ». La haine d’aujourd’hui réduit l’autre à une identité abstraite,…

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  • ArtsRodin sait aussi traduire l’extase de l’amour, comme dans Le Baiser où palpite la vie.

    Rodin, un géant de la sculpture, Hommage au centenaire de sa mort

    Auguste Rodin (1840-1917) est reconnu aujourd’hui comme l’un des phares de la sculpture moderne. Un précurseur et une source d’inspiration inépuisable pour des générations de sculpteurs. Le 17 novembre 1917 Rodin meurt, laissant plus de 6000 sculptures, 7000 feuilles et quarante peintures dont l’intégralité de son fond qu’il a légué à l’État avec sa bibliothèque, ses archives, quelques 10 000 photographies, 6 500 vestiges antiques et 160 toiles d’amis peintres amoureusement collectionnés (des Monet, des Renoir, des Van Gogh…). Il est alors l’artiste le plus célèbre en Europe.  En raison de la guerre, le gouvernement n’a pu organiser des funérailles nationales. C’est donc le centenaire de sa mort qui est célébré par une très riche exposition au Grand Palais (1) et par le Musée Rodin Paris et le Musée Rodin Meudon (2). « Être homme avant d’être artiste » Issu d’une famille modeste, sans grande culture, malgré ses dons certains reconnus par ses professeurs,…

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  • SociétéIl ne se passe pas une seconde sans que la dignité humaine ne soit bafouée dans notre monde.

    Le théorème de la dignité par la pratique de la philosophie

    Les hommes peuvent accepter de perdre beaucoup de choses, sauf une : leur dignité. L’affaire Harvey Weinstein (1) semble avoir réveillé le besoin de revaloriser la dignité des femmes dans nos sociétés et de ne plus accepter l’inacceptable. Il ne se passe pas une seconde sans que la dignité humaine ne soit bafouée dans notre monde, comme le démontre le drame des Rohingyas (2) ou les crimes perpétrés par l’État islamique qui, malgré ses défaites, continue à influencer de manière durable beaucoup de consciences. L’une des clés pour parvenir à soi-même, pour comprendre sa propre identité, pour développer une vie en pleine conscience, consiste en la pratique de la dignité. Il ne s’agit pas d’une recherche de reconnaissance de nos mérites, mais de l’engagement d’agir dans la vie dans le respect de ce que nous sommes essentiellement. La pratique philosophique quotidienne nous oblige à faire face en nous-mêmes, à la dépendance,…

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  • Philosophie

    À lire

    Au diapason du corps Par Marie-Christiane BEAUDOUX Éditions Quintessence, 2016, 127 pages, 13 € L’homme cherche à se perfectionner, à aller au-delà sa propre condition. Et si la réponse à son aspiration était ici, dans ce qu’il vit dans son cœur et dans son corps et non ailleurs ? Et si, à l’endroit même où sont ses défauts, ses obstacles à vivre, ses peines, se trouvait, tapie dans l’ombre, la clef d’une joie profonde, intime et libre de toute contingence extérieure ? La clé de la transformation passe par la mise en évidence de mémoires en lien avec l’histoire de nos ancêtres, notre séjour in utero, notre naissance et nos débuts dans la vie, inscrites dans le vécu sensoriel du corps. L’écoute attentive des informations livrées par le corps permet de retraverser et de dépasser en conscience des empreintes douloureuses qui, à notre insu, ont généré des comportements toxiques pour la…

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