29e Olympiades artistiques et sportives de Nouvelle Acropole France
Une philosophie du dépassement de soi
Les 17 et 18 juillet derniers se sont déroulées les 29e Olympiades sportives et artistiques organisées par Nouvelle Acropole France, dans le cadre pittoresque de l’ancienne Abbaye de la Cour Pétral, en Eure-et-Loir. Pour l’occasion, près de 250 participants venus des quatre coins de France ont fait le déplacement. Retour sur cette édition 2021 très spéciale, marquée par un très bel esprit de camaraderie et de fraternité, dans un contexte sanitaire particulièrement encadré.
Règlement sanitaire oblige, les sportifs et leurs équipes ont dû montrer patte blanche pour accéder au site de l’ancienne abbaye. Test antigénique, port du masque obligatoire en intérieur : pour cette édition 2021, les organisateurs de l’événement ont redoublé d’efforts afin de renforcer les contrôles et d’assurer la sécurité de tous les participants.
Une cérémonie d’ouverture pour célébrer l’« esprit de victoire »
Les festivités ont débuté samedi 17 juillet au matin par une cérémonie d’ouverture dans la cour principale de l’ancienne abbaye, décorée de guirlande tricolores pour l’occasion. Les équipes concurrentes des 13 écoles Nouvelle Acropole étaient rassemblées derrière leur bannière : Bordeaux Centre et Bordeaux Rive droite, Toulouse, Montpellier, Biarritz, Lyon, Rouen, Paris 5e, Paris 11e et Paris 15e, Strasbourg, Marseille, La Cour Pétral.
Danse d’ouverture, allumage de la flamme des Olympiades, hommage à « l’esprit de victoire » d’après Pierre de Coubertin. « À quoi cela sert-il de se mesurer à l’autre ? Non pas à se valoriser en rabaissant l’autre. Tout au contraire, l’autre est notre meilleur allié, celui qui va nous aider à nous dépasser, pour donner le meilleur de nous-mêmes. » Voilà en substance le message donné ce matin-là, par l’assistant du directeur de l’école de Nouvelle Acropole Biarritz, Fabien Amouroux, qui a endossé le rôle maître de cérémonie de cette 29e édition.
Épreuves de fond et de vitesse : la montée des outsiders
10h marque le début de l’échauffement collectif dans une ambiance bon enfant. Les premiers concurrents du 10 000 mètres hommes s’alignent pour le départ. Puis c’est au tour du 2 km féminin de se préparer. Drapeaux flottants, tambours battants, les concurrentes se pressent, très concentrées. Coup de sifflet. Ça va vite, très vite. Après 15 minutes, le premier podium tombe, dans des cris de joie : Biarritz, Bordeaux, Rouen.
Les épreuves de courses de vitesse s’enchaînent ensuite : relais 4×100 H/F, puis 100 mètres H/F. Jamais de mémoire d’athlètes on avait vu un tel niveau dans cette compétition. Il n’y a pas « un » champion qui se démarque mais une élévation du niveau général. Cette édition 2021, très particulière, met à l’honneur des « outsiders ». Les habituels poids lourds de la compétition (Bordeaux et Paris) peinent à rester dans la compétition.
Épreuves collectives : fraternité sportive à l’ombre des tilleuls
Après un buffet sur l’herbe, les épreuves individuelles de l’après-midi reprennent dans une ambiance familiale : tir-à-l’arc sous le cerisier, pétanque dans la cour centrale, lancer de poids (H/F), ping-pong dans le dojo, tournoi d’échecs dans la bibliothèque, concours photo dans le cloître… La tension et le thermomètre grimpent de nouveau en milieu d’après-midi, avec les épreuves collectives de volley et de football. Le soleil tape sur les terrains herbés spécialement tracés pour l’occasion. Les manches se succèdent, victoires, défaites : l’esprit fraternel est fort au sein de et entre les équipes. La gymnastique artistique clôture la journée par un moment de grâce sous la voûte de l’ancienne église. Le soir, toutes les équipes ont pu profiter d’une soirée « chanson française » autour d’un buffet champêtre.
Épreuves artistiques : conte, poésie et chant sur le thème de l’identité
La journée du dimanche a cédé la place aux épreuves artistiques, dont le thème cette année était « l’identité ». Poésie, conte, puis chant : les textes, les personnages et les mélodies touchent à l’âme. La création artistique, prolifique est d’une qualité remarquable cette année.
Puis sous un soleil au zénith tous les athlètes et supporters se retrouvent pour la cérémonie de clôture, chacun derrière leur bannière. Dans une ambiance solennelle, le nouveau directeur de Nouvelle Acropole France Thierry Adda salue l’effort de chacun et de tous. Les vainqueurs de chaque épreuve se voient décorer par le fondateur et la co-fondatrice de Nouvelle Acropole France, Fernand Schwarz et Laura Winckler. Les résultats officiels du classement général tombent, enfin : première place pour Biarritz, seconde pour Toulouse, troisième pour Paris 5e. Après de longues minutes de retenue, une immense explosion de joie retentit dans La Cour Pétral.
« Ils l’ont fait. » Pour la première fois, les écoles de Biarritz et de Toulouse décrochent l’or et l’argent au classement général. Un grand bravo aux équipes soudées de ces deux écoles, qui incarnent par l’exemple cette philosophie qui fonde l’identité de Nouvelle Acropole : « petits, mais unis, tout devient possible ».
