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Histoire

Les philosophes à la Une

Voici des extraits choisis d’articles parus dans la revue Acropolis sur les philosophes.

Socrate

Socrate, comment devenir philosophe

« Étranger à tout dogmatisme, il reconnaît à n’avoir aucun enseignement à transmettre. Accoucheur d’idées, il aide ses disciples à trouver en eux-mêmes la vérité. On ne peut enseigner à quelqu’un ce qu’il n’est pas capable de trouver en lui-même. Socrate « catalyse » la vérité que chacun porte en soi. […] La transmission n’est possible que si l’autre est intéressé, veut apprendre, comprendre et appliquer.
Socrate n’est pas un intellectuel mais un homme pratique et exigeant. Sa méthode d’accouchement de l’homme à lui-même, la maïeutique comporte trois étapes.
La première, l’examen de conscience, exige la nécessité d’entrer au plus profond de soi, pour éveiller en soi-même un moteur de transformation : on ne pourra changer ce qu’on ne veut pas changer. La deuxième étape, la purification des pensées et des préjugés, naît de la reconnaissance de son ignorance. C’est l’amour de la sagesse qui fonde la philosophie. Ne peut être philosophe que celui qui a éveillé en lui-même l’amour de ce qu’il ne connaît pas. La troisième étape est la maïeutique, l’art de s’accoucher soi-même. La meilleure philosophie est celle qui apprend à mourir, pour apprendre à vivre. Si on meurt à son ignorance, à ses attachements, on découvre de nouvelles perspectives et on renaît en devenant autre. »

Extrait de la revue N° 164 (septembre-octobre 1999)
Articles parus sur Socrate et Platon et la philosophie dans les revues N° 77 (mai-juin 1984) -N° 146 (avril-juin 1996) – N° 149 (janvier-mars 1997) – N° 158 (septembre-octobre 1998) – N° 164 (septembre-octobre 1999) – N° 200 (septembre-octobre 2007) – N° 215 (janvier 2011)
Hors-série N° 2 (2012) – N° 3 (2013)

Platon

La crise mondiale selon Platon. Quand la quête de la richesse devient le moteur central de la société.

« […] Il y a près de deux mille cinq cents ans, Platon, mettait déjà en évidence les mécanismes des crises que nous vivons aujourd’hui. […]

Dans La République, il définit une dynamique des crises : les sociétés perdent leur équilibre dès lors que les principes qui les fondent s’éloignent de la recherche et de la pratique de la justice pour tous. Il identifie plusieurs causes de déséquilibre, mais celle qui lui semble fatale est la quête de la richesse. À un moment donné, indique-t-il, les hommes, par fragilité morale, peuvent choisir l’argent comme valeur centrale de la collectivité. Ce sont alors les riches qui dirigent la société et l’argent qui donne le pouvoir. […] Ce ne sont plus les meilleurs, les plus justes ou désintéressés qui dirigent mais les plus fortunés et le but de la société est la richesse collective et individuelle. […] Pour Platon, le plus important est l’unité de la cité, la solidarité et l’amitié entre les concitoyens et avec la nature. […] Il explique l’importance d’ordonner et de réguler le lieu où vont habiter les hommes afin de préserver la liberté de chacun (pas de coercition, pas de domination d’une partie sur l’autre, pas d’arbitraire). »

Extrait de la revue N° 213 (mai-août 2010)
Articles sur Socrate et Platon parus dans les revues N° 77 (mai-juin 1984) – N° 146 (avril-juin 1996) – N° 149 (janvier-mars 1997) – N° 158 (septembre-octobre 1998) – N° 164 (septembre-octobre 1999) – N° 200 (septembre-octobre 2007) – N° 215 (janvier 2011)
Hors-série N° 2 (2012) – N° 3 (2013)

Giordano Bruno et la tradition hermétique
Frère dominicain, philosophe italien (1548-1600), il développa la théorie de l’héliocentrisme et de l’existence de la pluralité de mondes dans l’univers infini. Brûlé par l’Inquisition.

Une pensée qui plonge ses racines dans la tradition ésotérique issue des écoles mystiques égyptiennes d’Hermès Trismégiste.

« La clé de voûte de l’enseignement hermétique réside dans une conception holistique du monde : d’une part, l’univers est un grand être vivant qui se reflète par analogie dans chacune de ses parties ; d’autre part, chacune d’elles, de la plus petite à la plus grande, peut à son tour, par la prise de conscience et l’activation de son pouvoir spirituel, se réintégrer volontairement dans cette grande unité dynamique. […] Or, quand Bruno peupla son univers infini de mondes innombrables, se déplaçant tous à travers l’espace infini, il fracassa enfin l’univers ptoléméen du Moyen-Âge et prit l’initiative de conceptions plus modernes. »

Extrait d’article paru dans Giordano Bruno, Martyr et précurseur du IIIemillénaire
Extrait de Giordano Bruno, Martyr et précurseur du IIIemillénaire (Collection Homo religiosus, Études pour la redécouverte du sacré,(1990)
Articles sur Giordano Bruno parus dans :
Collection Homo religiosus, Études pour la rédecouverte du sacré, dec 1990), Giordano Bruno, Martyr et précurseur du IIIe millénaire, Collection Homo religiosus, Études pour la redécouverte du sacré, décembre 1990), Revue N° 105 (janvier-février 1989) – N°109, (septembre-octobre 1989) –  N°111 (janvier-février1990) – N°112 (mars avril 1990) –  N°113 (mai-juin 1990) – N°114 (juillet-aout 1990) –  N° 219,  (mai 2011), N°289 (Octobre  2017)

Mircea Eliade (1907-1986)
Historien des religions, mythologue. Il s’est intéressé au sacré

Un itinéraire à travers les structures du sacré.

« Grâce à Éliade, la redécouverte du sacré, en tant que fonction structurante de l’être est rendue possible. Son œuvre est une œuvre « orientée » c’est-à-dire organisée selon les principes qui régissent la réalité cosmique. En effet, la pensée d’Éliade possède en elle-même une structure cosmologique dans laquelle les différentes fonctions mises en évidence (archétype, mythe, symbole, rite, hiérophanie … ) constituent un véritable itinéraire vers le cœur du labyrinthe intérieur de l’être.  […] Grâce à la redécouverte du sacré et du symbole, Éliade collabore à la prise de conscience qu’il existe un intermonde entre le monde observable et les principes abstraits et que l’évolution de l’homme dépend de sa capacité à alimenter cet intermonde, siège de l’imagination créatrice ou symbolique, appelé par Henry Corbin le monde « imaginal ».

Extrait de Dialogues avec le Sacré, Collection Homo religiosus, Études pour la redécouverte du sacré (1992)
Articles parus sur Mircéa Éliade dans les revues N° 59 (septembre-novembre 1980 – N°81 (janvier-février 1985) –  N° 94 (mars-avril 1987) –  N°113 (mai-juin 1990) – N° 114 (septembre-octobre 1990)

Carl Gustav Jung
Psychiatre suisse (1875-1691). Fondateur de la psychologie analytique et auteur de nombreux ouvrages

Le penseur qui a mis en évidence l’existence de l’inconscient collectif et du processus d’individuation, comme voie de réalisation.

« Qu’est-ce que l’individuation ?
Lors du processus d’individuation, l’individu parcourt quatre étapes et rencontre trois archétypes ou modèles fondamentaux. Il s’agit d’une émergence autonome hors de l’inconscient collectif, océan d’énergie psychique commune à toute l’humanité, où « flotte » la singularité de l’individu (sa personaet son ombre ou inconscient individuel). Les archétypes, foyers ou noyaux autonomes et organisés où s’accumule l’énergie vitale, s’expriment à travers des symboles qui agissent en transformateurs d’énergie. »
auteur de nombreux ouvrages sur la psychologie des profondeurs, mais également sur les rêves, la mythologie, la notion d’inconscient collectif, d’archétypes et processus d’individuation.

Extrait de la revue N° 151 (juin-juillet 1997)
Articles sur C.G. Jung parus dans les revues N°112 (mars-avril 1990) – N° 139  (septembre-octobre 1994) – N°151 (juin-juillet 1997) – N°177 (mars avril 2003) – N°185 (novembre-décembre 2004) – N°197 (mars-avril 2007)

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