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PhilosophieRevue

Pratique philosophique : #13 Appliquer nos bonnes résolutions

« Le savoir n’a de valeur que s’il est mis en pratique. »

Anton Tchekhov

Janvier c’est le début de l’année ! Et, comme tout commencement d’un cycle, l’énergie nouvelle se manifeste sous la forme de bonnes résolutions qui sont autant de projections vers l’avenir.

D’où viennent nos bonnes résolutions ?
Tout simplement de ce que nous pensons être bon pour nous… mais que nous ne faisons pas !

Alors en ce début de cycle nous formons le vœu de pouvoir appliquer ce que nous croyons bon pour nous-mêmes. Cela semble si simple : nous savons que quelque chose est bon ou pas pour nous, donc nous devrions ou pas le faire. Mais, reconnaissons-le, collectivement et individuellement, nous avons beaucoup de mal à appliquer ce que nous savons. Nous commençons et très rapidement nos habitudes reprennent le dessus et voilà que nous arrivons jusqu’à oublier ce que nous avions décidé.

Se dépasser ou être dépassé ?

Platon disait que « le comportement humain découle de trois sources principales : le désir, l’émotion et la connaissance ». Idéalement, nous devrions savoir ce que nous désirons, nous devrions pouvoir gérer nos émotions et accroître nos connaissances. Cependant, la réalité ressemble davantage à une situation où nos désirs nous connaissent, nos émotions nous contrôlent et nous ignorons ce qui se passe !

Que pouvons-nous faire pour combler le fossé chronique qui sépare l’être humain du savoir et de l’action ? Il n’y a pas de panacée, mais plus de philosophie dans un esprit de « dépassement de soi » nous aiderait certainement. Comme le disait Platon « pour un homme, se conquérir soi-même est la première et la plus noble de toutes les victoires : Il vaut mieux se conquérir soi-même que de gagner mille batailles. »

Conseils pratiques

Comme le disent les sages orientaux, un chemin de mille pas commence par un pas. Le meilleur conseil est de se donner un objectif que l’on peut atteindre.

Ancrer notre bonne résolution en nous-mêmes : vérifier que nous sommes déterminés et nous remémorer les raisons pour lesquelles nous voudrions changer ce comportement. Ne pas viser trop haut, nous rappeler chaque matin notre résolution et mesurer chaque jour la progression.

Si nous chutons, recommençons !

Essayons de tenir jusqu’à la fin du mois. Trente jours, c’est, selon les psychologues, le bon délai pour changer une habitude ! Et si nous faisions de cette année celle de la conquête ?

Isabelle OHMANN
Rédactrice en chef de la revue Acropolis
© Nouvelle Acropole
La revue Acropolis est le journal d’information de l’école de philosophie Nouvelle Acropole France

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