Derniers articles

  • SociétéCet amour ressenti fut le moteur qui déclencha une larme de la part d’Angèle.

    Une larme m’a sauvé. Un regard m’a tué

    Ces deux histoires montrent à quel point la frontière entre le visible et l’invisible est infime et qu’il suffit de peu de choses pour en franchir la limite.  Quelle est la limite entre la matière et l’immatériel, entre le visible et l’invisible ? Qu’est-ce que la vie et la mort ?  Une larme m’a sauvé Suite à une maladie du système nerveux central qui attaque la myéline, substance qui transmet les infos entre le corps et le cerveau, Angèle Lieby fut totalement paralysée et tomba dans le coma. Les encéphalogrammes étant plats, les médecins conclurent à une mort clinique, voulant débrancher les appareils. Mais, Angèle percevait tout, sa souffrance physique, les conversations des médecins, la détresse des siens. Ce calvaire dura douze jours, jusqu’à ce que, le jour de son anniversaire de mariage, sa fille lui rendit visite et lui parla de la famille, de leur amour mutuel et échangea naturellement avec…

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  • ArtsGeorges Clémenceau, Le Tigre

    Clémenceau, le Tigre et l’Asie

    Jusqu’au 16 juin 2014, le musée des Arts asiatiques Guimet a organisé une exposition «Clemenceau, le Tigre et l’Asie» mettant en évidence un aspect peu connu du chef d’État. Cette exposition révèle les trésors de la collection de Georges Clémenceau (1841-1929), rassemblés sur le thème de l’Inde, le bouddhisme et l’orientalisme. Loin d’accumuler les objets dans un seul but esthétique, Clemenceau a cherché leur signification profonde et s’imprégner du sens et de la pensée dont ils étaient issus. Promoteur du dialogue des cultures, Georges Clemenceau, surnommé le Tigre (1) contribua à diffuser la connaissance de l’art et des civilisations de l’Asie auprès du public français. L’exposition évoque le périple du Tigre en Asie en 1920 et révèle des milliers d’estampes japonaises, des céramiques, des bronzes, des meubles, des boîtes à encens, des objets rituels de la cérémonie du thé. Elle a reçu le «label Centenaire» de la Mission du Centenaire…

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  • SociétéChanger le système existant avec des technologies «propres » et respectueuses de l’environnement et de l’écologie.

    Les changements nécessaires pour notre monde

    Face au monde en crise depuis quelques années, il ne sert à rien de courir après la consommation. Il est temps de retrouver des valeurs profondes et durables. Tel est le constat du Président international adjoint de l’association Nouvelle Acropole. Un enjeu pour demain ? Nous vivons une profonde crise de valeurs qui semblaient stables et correctes il y a quelques années encore. Il semble qu’aujourd’hui tout soit en train de changer d’une manière plus rapide que nous ne l’avions pensé. La crise actuelle, étant globale, touche non seulement l’aspect économique mais également de multiples systèmes complexes de valeurs sociales. Elle entraîne une déstabilisation des valeurs spirituelles, éthiques, morales voire psychologiques de nos sociétés.  Changer le système capitaliste financier ? Comme l’ont déjà souligné des économistes renommés tels que Mervyn King, G. Osborne ou Edward Miliband entre autres, il est nécessaire que l’actuel système capitaliste financier soit remplacé par un autre…

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  • PhilosophieParfois nos chemins semblent obstrués

    Philosophie et sens de la vie

    Il est nécessaire de retrouver la philosophie comme amour de la sagesse et par conséquent, amour de la vie. Nous savons que de nos jours, de nombreux facteurs se conjuguent, suffisamment douloureux pour que de nombreuses personnes affirment que la vie ne vaut rien, ou y mettent un terme sans autre option que la mort pour éviter d’autres infortunes. Nous n’avons pas l’intention de discuter s’il vaut la peine ou non de mettre des enfants au monde, bien que ce soit une loi inévitable. Il ne nous appartient pas nous plus de nous prononcer sur l’avortement ou le suicide, sur la libre décision de mettre un terme à une maladie en phase terminale par l’interruption des traitements palliatifs… ou sur tant d’autres questions similaires qui sont du ressort des législateurs et des juristes, quand ils arrivent à se mettre d’accord. Notre propos est de souligner que nous avons oublié que…

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  • HistoireSacre de Charlemagne

    Alcuin et l’esprit de la Renaissance carolingienne

    L’histoire oublie facilement ces grands inspirateurs dont certains souverains se sont entourés pour construire ou renforcer leurs royaumes. Ce fut précisément, le génie de Charlemagne qui, apprenant sur le tard l’écriture mais imprégné dès son plus jeune âge de culture gréco-latine, sut s’entourer d’une pléiade de «têtes pensantes» dont Alcuin fut l’un des plus beaux fleurons. En 768, à la mort de Pépin le Bref, roi mérovingien, le royaume des Francs fut partagé entre ses deux fils : Charles et Carloman. Charles hérita de l’Austrasie avec ses dépendances germaniques : Frise occidentale, Hesse, Franconie, Thuringe, la Neustrie et l’Aquitaine maritime. La capitale était Noyon. Carloman reçut l’Alémanie, l’Alsace, la Bourgogne, la Hesse, le sud de la Neustrie, la Provence, l’Est de l’Aquitaine avec pour capitale Soissons. Les deux rois résidaient à quelque distance l’un de l’autre, Charles à Noyon, Carloman à Soissons et ne s’entendaient guère. En vain leur mère Bertrade…

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  • PhilosophieSri Aurobindo quitte le guest house pour s’installer au 9, rue de la marine, bâtiment actuel de l’ashram

    Sri Aurobindo ou l’évolution future de l’humanité

    Après avoir évoqué la jeunesse de Sri Aurobindo et ses premiers pas dans la vie spirituelle ainsi que sa rencontre avec Mirra Richard, Lionel Tardif, cinéaste, historien, enseignant du langage du cinéma, metteur en scène et écrivain, aborde aujourd’hui la vie de Sri Aurobindo et de la Mère dans l’ashram. La rencontre de Sri Aurobindo avec le Yogi Vishnu Bhâskar Lélé fut le début d’une expérience spirituelle qu’il mena jusqu’à sa mort, dans le but de préparer l’humanité à une évolution, celle d’être capable de recevoir ce que Sri Aurobindo appellera le Supramental (1) et la Conscience supérieure divinatrice de l’Univers  La Shakti Qu’est-ce que la Shakti ? La force spirituelle, et en même temps une énergie cosmique divine qui projette, maintient et dissout l’univers confirma Swami Muktananda (2). Cette force là vient de loin, de très loin. Les anciens Rishis (3), ces sages à qui les Vedas (4) et…

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  • PhilosophieNous avons besoin de temps en temps de nous arrêter

    Vitesse et superficialité

    À une époque où tout le monde court dans tous les sens, le grand danger est la superficialité et la solitude. Il faut savoir s’arrêter de temps en temps. Si nous voulons parvenir aux véritables et profondes transformations qui donnent sens et valeur à la vie, nous devrons d’abord affronter et résoudre une situation oppressive qui nous affecte ces derniers temps : la vitesse et son cortège de superficialité. Le style lié à la quête du succès qui prédomine dans les sociétés actuelles a généré un grand dynamisme et une grande vitesse dans les actions ; une course folle dont nous ne savons pas où elle mène ni où elle finit. Cela ne signifie pas qu’ainsi les actions soient meilleures, plus utiles ou plus justes mais que nous sommes quasi obligés de nous aligner sur ce que tous font. En plus du travail, des activités que chacun réalise, de s’occuper des relations…

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  • PhilosophieSatprem, un empêcheur de penser en rond

    Satprem, agir sur un point, agir sur l’ensemble

    Après avoir décrit la vie de Sri Aurobindo et de Mère, Lionel Tardif, cinéaste, historien et enseignant du langage du cinéma, metteur en scène et écrivain, s’intéresse à Satprem, héritier de la pensée de Sri Aurobindo et de Mère. Après la disparition de Mère, seul restait, le confident, Satprem (1) leur héritier. D’où venait cet homme ? Son aventure est en elle-même fantastique. Satprem est breton et amoureux de la mer. «Il a l’infini reflété dans le regard et un bruit de ressac pour toujours dans le cœur» dira Nicole Elfi (2) dans sa biographie. Il est né cependant à Paris le 30 octobre 1923 dans une rue qui est tout un symbole, la rue Giordano Bruno (3). Dans son enfance la mer et les bateaux faisaient partie de sa vie. Il s’engagea très jeune dans la Résistance et fut arrêté puis interné au camp de Mauthausen. Dans ce camp,…

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  • PhilosophieIl nous manque une véritable communication

    Il nous manque une véritable communication

    Nous parlons beaucoup de communication mais la vraie communication est ce qui nous manque le plus tant nous sommes influencés pas la pensée unique ou la diversité d’opinion.  Il s’avère déconcertant, quand ce n’est pas pénible, de constater à quel point d’incertitude nous conduisent les formes actuelles de pensée, que ce soit dans le domaine social, politique, économique, religieux, scientifique, artistique, philosophique, précisément à une époque qui se vante d’avoir atteint un indice élevé de communication et de dialogue dans une bonne partie du monde. Mais, comme toujours, la sagesse des refrains populaires va plus loin que l’intellectualisme vain. «Dis-moi de quoi tu parles et je te dirai ce qui te manque». Oui, on parle beaucoup, trop, de communication et de dialogue, de compréhension et de rapprochement, pour ne pas suspecter que c’est ce qui nous manque le plus. Les communications ont atteint des limites insoupçonnées, c’est vrai mais qu’est-ce…

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  • PhilosophieMira Alfassa, appelée La Mère, disciple de sri Aurobindo

    Sri Aurobindo ou l’évolution future de l’humanité La vibration supramentale dans le corps

    Lionel Tardif, cinéaste, historien et enseignant du langage du cinéma, metteur en scène et écrivain, s’est intéressé de très près à Sri Aurobindo, personnage hors du commun qui a œuvré pour l’évolution de l’humanité. Ce sixième et dernier article concerne plus particulièrement le travail de Mère sur la dimension corporelle, dans les traces de Sri Aurobindo. Parallèlement à la construction puis à l’administration de l’ashram et ensuite d’Auroville, Mère (1) continua le travail dans son corps. Voici quelques extraits de ce processus recueillit par Satprem qui était devenu l’humble scribe, et publia après la mort de la Mère, Du Mental dans les cellules (2). «Son corps devenait parfois transparent». «On voit, lui disait la Mère, d’une manière différente en même temps à des milliers de kilomètres et tout près. Quand mon corps passe dans l’autre état, on a l’impression qu’il va se dissoudre la minute suivante, la lumière devient multicolore,…

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