Derniers articles

  • Arts

    HOMMAGE À : Paul Durand-Ruel, le visionnaire de l’impressionnisme

    Le musée du Luxembourg a organisé une exposition consacrée à de grands artistes impressionnistes mais également à un personnage hors du commun, Paul Durand-Ruel (1833-1922), visionnaire, qui a lancé un nouveau courant pictural, précurseur d’un art moderne : l’impressionnisme.   Tout a commencé avec son père Jean-Marie Fortuné Durand-Ruel, principal commis d’une papeterie parisienne appartenant à sa femme, et qui vendait des fournitures pour artistes-peintres en échange de leurs œuvres. Il s’intéressait aux aquarellistes anglais (Richard Parkes Bonington, John Constable entre autres). En 1847, il ouvrit une galerie boulevard des Italiens. La Révolution de 1848 vint interrompre le développement des affaires. En 1851, il demanda à son fils Paul de le rejoindre à la galerie et les affaires reprirent. La galerie d’art louait des tableaux à des particuliers qui souhaitaient décorer leurs murs, pour impressionner leurs hôtes lors de soirées, ou à ceux qui voulaient les copier pour s’exercer à la…

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  • PhilosophieDans les nuages

    Dans les nuages

    L’auteur, s’interroge sur le sens de la réalité, vue d’avion. Après plusieurs jours hors du pays, et presque sans opportunité de recevoir des nouvelles récentes, je reviens finalement en avion, au milieu de gros nuages, avec une immense frange lumineuse au-dessus d’eux. Dans les nuages… Je suis dans les nuages… comme on interprète cette expression, je me trouve un peu hors de la réalité quotidienne, ou dans l’endroit où j’aimerais me cacher de temps en temps pour m’éloigner de l’oppression qui devient routine sans qu’on s’en rende compte. Dans les nuages, je me sens flotter dans la beauté du paysage atypique où, d’en bas et de temps à autre, surgissent quelques pics montagneux ou l’éclat de la vaste mer. Je me laisse porter par mes musiques de prédilection à travers des écouteurs qui m’isolent encore plus. Et pour finir, je cède devant la lecture d’un périodique… Revenir à la réalité Au…

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  • Philosophie

    Sri Aurobindo ou l’évolution future de l’humanité Jeunesse et nationalisme

      En 2009, Lionel Tardif, cinéaste, historien, enseignant du langage du cinéma, metteur en scène et écrivain a donné une conférence sur Sri Aurobindo, personnage hors du commun dont les enseignements et les œuvres sont un véritable trésor pour l’évolution de l’humanité. La revue Acropolis publie le texte intégral de cette conférence qu’elle a divisé en plusieurs articles. Dans un premier article, l’auteur s’intéresse à la jeunesse de Sri Aurobindo. Fin du XIXe et première moitié du XXe siècle, un homme retrouvant et surtout refaisant l’expérience, nous a délivré une science de toujours, d’ici et maintenant et pour demain. D’autres grands êtres avant lui l’avaient abordée mais sans nous laisser le secret du processus. Sri Aurobindo nous l’a enseigné dans sa vie et dans son corps. Pourquoi alors, un Maître de cette envergure, le plus grand à coup sûr que le XXe siècle ait connu, reste-t-il presque un inconnu ? De…

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  • PhilosophieMort du philosophe Jean-François Mattei

    Mort du philosophe Jean-François Mattei

    Jean-François Mattéi s’est éteint le 24 mars 2014 à Marseille, dans une ville à laquelle il était profondément attaché. Homme du Sud, né à Oran le 9 mars 1941, ce grand philosophe avait choisi de mener une carrière universitaire loin de la capitale et de s’engager, en tant qu’humaniste, dans les problèmes sociaux de notre époque. Diplômé de l’Institut d’études politiques d’Aix-en-Provence et agrégé en philosophie en 1967, il avait consacré sa thèse d’État à une étude approfondie de l’ontologie platonicienne (L’Étranger et le Simulacre. Essai sur la fondation de l’ontologie platonicienne, PUF, 1983). Devenu le plus jeune professeur de l’enseignement supérieur, à Nice-Sophia-Antipolis, il dirigea aux éditions PUF les deux tomes de l’Encyclopédie philosophique universelle, une gigantesque contribution à la diffusion de la philosophie. Il fut un grand amoureux de Platon (Platon, Éditions PUF, coll. Que sais-je ? 3e éd., 2010, Platon et le miroir du mythe, Éditions PUF, 2002)…

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  • PhilosophieCelui qui critique ne se préoccupe jamais de chercher quoi que ce soit de bien en rien ni en personne

    Critiques et bons exemples

    L’auteur s’interroge sur la critique et ses conséquences. Plutôt que de critiquer, mettons-nous en action. Bien qu’ils soient nombreux – et en de nombreuses occasions – ceux qui ont parlé des critiques constructives et des critiques destructives, nous osons manifester notre désaccord à ce sujet car l’expérience quotidienne nous montre que les critiques sont toujours destructives. Et ce n’est pas la faute de la critique en tant que démarche rationnelle mais celle des personnes qui agissent sous l’impulsion de leurs émotions subjectives, plutôt que guidées par la raison et le bon sens. Nous vivons dans un monde qu’on a maquillé de certitudes et d’assurance mais la contrepartie se joue dans les profondeurs de chaque être humain, où se manifeste de manière plus ou moins explicite l’insécurité, le doute et la peur. Le potentiel d’action et de création est notablement réduit ; la capacité de comprendre et de surmonter les problèmes se…

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  • SciencesMarie Curie

    L’héroïsme au féminin, Hommage à Marie Curie , La foi et l’œuvre d’une femme

    Grâce à sa détermination, son courage et à l’idéal de progrès scientifique dont elle était porteuse, Marie Curie a non seulement fait des découvertes qui ont révolutionné la science, mais encore ouvert la voie à l’expression du meilleur de la pensée et de la réalisation de soi au féminin. «Qui suis-je pour faire quoi ? Dès qu’elle s’est posée la question, la seule qui vaille quand on s’interroge sur soi-même, Marie lui a donné la réponse : elle sera quelqu’un» (1). Marie Curie – Maria Slodowska – est née à Varsovie le 7 novembre 1867, sous l’occupation russe. Ses parents enseignants, vivaient d’une façon très modeste, mais «ils possèdent les seules richesses que [les enfants] ont appris à convoiter : la culture, le savoir, la connaissance» (2). Encore très jeune, Marie perdit successivement sa sœur et sa mère ; le choc la conduira à se réfugier dans les études – qu’elle réussit brillamment – . Mais,…

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  • PhilosophieLa Reine des Neiges

    L’amour plus fort que la mort

    Ce conte révèle comment l’amour peut être plus fort que la mort à travers le temps La Reine des neiges est l’histoire de deux sœurs, princesses du royaume d’Arendelle. L’ainée, Elsa, au caractère plus trempé, avait le pouvoir de produire de la neige avec ses mains. La cadette, Anna, joyeuse et insouciante, aimait jouer avec sa grande sœur, jusqu’à ce qu’un jour, cette dernière la blessât involontairement et les jeux durent cesser. À la mort de leurs parents, Elsa se prépara à devenir reine. Au moment de l’intronisation, Elsa eut une dispute avec sa sœur et ne contrôla plus son pouvoir, provoquant un hiver glacial dans son royaume. Elle décida donc de se retirer au sommet d’une montagne, se considérant incapable d’assumer sa tâche convenablement. Là, elle se retrouva avec elle-même, et convoqua son pouvoir en construisant le plus beau palais de glace, où elle vécut dans la solitude, en…

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  • PhilosophieJacques Le Goff

    Mort de Jacques Le Goff, grand spécialiste du Moyen-Âge

    Grand médiéviste qui vient de nous quitter, héritier de l’école des Annales, Jacques Le Goff a grandement contribué à la réhabilitation du Moyen-Âge.  Il appartenait à cette tradition du grand historien sachant concilier la science des archives au goût de l’écriture et de la transmission. Il savait relater les grands faits de l’histoire de France, ou de l’Europe, avec une passion communicative. Il s’intéressa tout particulièrement dans ses recherches à l’anthropologie médiévale, et à l’histoire des mentalités. Malgré un parcours académique en apparence classique, Jacques Le Goff affirma son originalité dans un milieu universitaire classique en renonçant à soutenir sa thèse d’État. Il se fit connaître par un livre majeur sur Les Intellectuels au Moyen-Âge qu’il publia à l’âge de 35 ans. Son professeur, Maurice Lombard, spécialiste de l’Islam médiéval, plaida alors auprès de Fernand Braudel la cause de ce «jeune médiéviste qui sait toutes les langues». Braudel lui offrit un poste…

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  • SociétéL’inertie des abords de l’An Mil correspondait aux effets des peurs liées à ce passage décrit par l’Apocalypse de saint-Jean.

    Les leçons de la symbolique pour entamer un nouveau cycle

    L’accumulation de crises économiques viendrait nous dire quelque chose de notre imaginaire, si puissant pour déterminer nos actions, prévalant sur la rationalité de nos prises de décision. Reconnaître son influence c’est aussi détenir les clés de la relance, du renouveau, de la reprise, et comprendre que notre imaginaire est le moteur pour la mise en place d’un nouveau cycle sociétal. Lorsque nous parlons de crise ou de reprise, si nous restons confinés dans le champ économique ou politique, nous perdons de vue d’autres éléments de la vie qui pourtant s’avèrent tout aussi déterminants. Un petit détour par l’An Mil Nous faisons un parallèle entre l’inertie économique majoritaire contemporaine et ce qui s’est produit au passage de l’An Mil durant le Moyen-Âge. En effet, si la terreur du passage de l’An Mil a largement été amplifiée au XIXe siècle, comme nous le rappelle Georges Duby (1), à la suite des travaux…

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  • PhilosophieLe rire agit comme un agent libérateur de tensions et d’angoisses et alimente les sentiments positifs

    Le pouvoir du rire

    L’auteur s’interroge sur le sens et le pouvoir du rire : libérateur des tensions et des angoisses, analgésique naturel, vitamine de bonne santé pour l’âme. Durant le mois de février, beaucoup de pays fêtent actuellement les Fêtes de carnaval. Ce sont des célébrations traditionnelles et populaires qui ont comme objectif symbolique d’éliminer les tensions accumulées dans l’obscurité de l’hiver et de se préparer à recevoir avec joie l’arrivée du printemps, de la vie et de la lumière. Dans l’antiquité gréco-romaine, ce type de célébrations était dédié au dieu Dionysos ou Bacchus (fêtes des Bacchanales) et à Saturne (les Saturnales). Elles étaient comme une sorte de fête d’adieu à l’hiver, car on considérait que peu après, Dionysos et l’hiver s’en iraient au loin, pour que vienne le dieu de la lumière, Apollon, apportant dans son cortège des entités solaires, appelées acolouthoi hyperboreoi, la vie nouvelle et le printemps. Une des caractéristiques les…

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