Réchauffement climatique ou glaciation ? Vers où allons-nous ?
Une conséquence inattendue du réchauffement climatique serait-elle celle d’un grand refroidissement ? Irions-nous vers une ère glaciaire ? Cette prédiction des scientifiques semble corroborer l’ancienne théorie de l’Ère du Verseau.
Différentes traditions basées sur la théorie des cycles et le temps cosmique du mouvement des astres, affirment que nous entrons dans une ère marquée par la glaciation, ère appelée « Ere du Verseau ». Ceci ne manque pas de surprendre alors qu’on ne parle de toute part que du réchauffement climatique !
Le climat de l’Europe menacé
Voyons tout d’abord ce qu’en pensent les scientifiques. De fait, ils s’alarment de plus en plus de l’affaiblissement des courants dans l’Atlantique, ce qui aurait des effets « dévastateurs et irréversibles » sur de nombreux pays. Depuis plusieurs décennies, ils constatent une fonte des glaces de plus en plus rapide, ce qui pourrait engendrer un grand refroidissement en Europe en provoquant la disparition de l’Amoc (1), courant océanique de l’Atlantique Nord qui comprend également le fameux Gulf Stream, primordial pour la régulation des températures dans le monde.
Dans une étude (2), des chercheurs spécialisés dans l’étude de la physique et du climat, se sont penchés sur les conséquences d’une éventuelle interruption de l’Amoc. « Si cela se produisait, les températures moyennes chuteraient de plusieurs degrés en Amérique du Nord, dans certaines parties de l’Asie et de l’Europe », indiquent-ils.
Interruption de l’Amoc : un scénario catastrophe qui a déjà eu lieu
Si ce scénario peut sembler improbable, il a pourtant déjà eu lieu. Il y a 13 000 ans, alors que la Terre était en période glaciaire, l’Amoc a connu des ralentissements brutaux. « Il y a un épisode célèbre, qui s’est déroulé il y a environ 13 000 ans, lorsque la Terre était en période glaciaire. Au moment où la Terre s’est réchauffée, il y a eu un très fort ralentissement de cette circulation » assure Laurent Bopp, et de conclure : « Et on a assisté en Europe à un très fort refroidissement qui a duré quelques centaines, voire quelques milliers d’années ».
Les traditions orientales, dont Héléna Petrovna Blavatsky fait écho dans son ouvrage La Doctrine secrète, racontent le même phénomène qui se serait produit il y a 13 000 ans.
En effet, de forts changements climatiques ont affecté l’Europe du Nord à cette époque et le passage du Gulf Stream vers l’Europe pourrait aussi être en relation avec la disparition hypothétique de l’île appelée par Platon Poséidonis (dernier vestige du continent Atlante d’après les traditions, située justement dans l’Atlantique nord).
Vers une ère de glace ?
Selon certains, ces prédictions sembleraient confirmer que nous serions entrés dans l’Ere du Verseau. La théorie des Eres se fonde sur le phénomène astronomique, connu depuis l’Antiquité, de la précession des équinoxes. En près de 26 000 ans, la Terre, animée de plusieurs mouvements giratoires, revient à la même position face Soleil. Son parcours suivrait le Zodiaque d’est en ouest (donc contraire à celui de la succession des signes), à raison d’une constellation zodiacale tous les 2160 ans environ. C’est ainsi que nous serions, depuis la fin du XXe siècle, entrés dans l’Ere du Verseau.
Selon les enseignements de Jorge Angel Livraga (3), L’Ere du Verseau, qui comporterait plusieurs phases de 720 ans commencerait par une première phase, dite « période de glace » à la fois physique et psychologique, marquée par de grands changements climatiques, une tendance à la baisse des températures pour atteindre de micro-glaciations, avec tremblements de terre, raz de marée, typhons…
Des incertitudes sur le point de basculement
Si le débat fait rage au sein de la communauté scientifique – certains évoquent une disparition brutale de l’Amoc, quand d’autres font état d’une évolution plus linéaire – les éventuelles conséquences sont déjà bien connues : montée du niveau des mers dans certaines zones de l’Atlantique Nord, avec des impacts sur les zones côtières, baisse de la productivité des écosystèmes dans ces régions, redistribution des températures.
Pour certains scientifiques, le compte à rebours a commencé avec un point critique atteignable entre 2025 et 2095, pour d’autres un changement radical est très peu probable au XXIe siècle. Néanmoins l’inquiétude grandit. La dernière étude en date (4) conclut que l’Amoc pourrait perdre 30 % de sa puissance dès 2040, soit vingt ans plus tôt que les précédentes estimations. Nous aurions sous-estimé son affaiblissement, voire son effondrement à venir.
Agir avant qu’il ne soit trop tard
Les décennies à venir pourraient bien déterminer l’avenir climatique de notre planète, soulignant l’urgence d’une mobilisation mondiale pour une réponse globale et immédiate mais aussi à moyen et long terme. Prendre une option sérieuse et responsable pour la protection de notre planète, notre terre nourricière, est une nécessité qui devrait s’imposer devant tous les conflits idéologiques ou les ambitions démesurées humaines que nous pouvons observer dans tous les domaines.
C’est à un changement radical de vision et de comportement individuel et collectif que nous invite à réaliser cette approche pour notre propre futur. « Nous entrons dans une ère où, face aux planifications de l’homme, la nature décidera et mettra des limites » dit Pierre Rabhi (5).
Laura Winckler, philosophe et astrologue (6), précise que l’Ere du Verseau où se produiraient de grands changements voire des bouleversements, pourrait, paradoxalement, être propice à l’émergence d’une nouvelle conscience individuelle et collective, permettant à chacun de devenir plus autonome et solidaire et d’œuvrer à une renaissance culturelle et spirituelle de l’humanité.