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Philosophie

Le corps vertueux

« Il comprend dans l’Unité l’abîme de l’Infini, et dans l’infini qui se tient devant ses yeux, il perçoit les traces de l’Unité cachée »

Antonio Fernandez, La morale selon Giordano Bruno

Selon les enseignements de Giordano Bruno, chaque partie de notre corps est habité d’une vertu. À nous de les faire vivre.

Dans son cahier Giordano Bruno, José Antonio Fernandez nous livre ses réflexions sur l’œuvre du philosophe. « Il habite son corps de telle façon que la meilleure partie de lui-même en soit enlacée, nouée aux choses divines comme par un sacrement indissoluble, de sorte qu’il ne ressente pas la haine envers ce qui est mortel ». 

Selon les enseignements de Giordano Bruno, chaque partie de notre corps est habitée d’une vertu. 
Nous reprenons donc ici cette vision et nous vous proposons tout simplement de faire revivre en soi chaque vertu nommée dans chaque partie du corps correspondante.  
Laisser le temps de se pénétrer de la vertu, et de l’associer au souffle de l’infini qui traverse notre corps par le biais de la respiration … C’est la vie qui est en nous et dans toutes les espèces du vivant depuis l’infiniment grand jusqu’à l’infiniment petit. 

« Le philosophe abrite dans sa tête une imagination droite, 
Une mémoire fidèle, 
Dans ses yeux la prudence, 
Dans sa langue la vérité, 
Dans sa poitrine la sincérité, 
Dans son cœur des sentiments ordonnés, 
Dans ses épaules l’oubli des offenses, 
Dans son ventre la sobriété, 
Dans ses jambes la constance, 
Dans la plante de ses pieds la rectitude, 
Dans sa main gauche les grands décrets, 
Dans la droite la raison, la science, l’autorité du commandement et le pouvoir d’agir. 
Il habite son corps de telle façon que la meilleure partie de lui-même en soit enlacée, nouée aux choses divines, de sorte qu’il ne ressente ni passion ni haine envers ce qui est mortel. 
Il comprend, accepte et accomplit son destin. 
Il se dit à lui-même : « Ce qui doit être sera, ce qui devait être est ». 
Il pressent par-delà le destin la plus grande des divinités. 
Il mérite le ciel par ses vertus et ses actes héroïques.
Il comprend dans l’Unité l’abîme de l’Infini, et dans l’infini qui se tient devant ses yeux, il perçoit les traces de l’Unité cachée ». 
Extrait de La morale selon Giordano Bruno de José Antonio Fernandez

Écoute musicale associée : 
Pergolesi – Stabat Mater (avec Philippe Jaroussky et Emöke Barath)
https://www.youtube.com/watch?v=P65oBJBdSXM

par Catherine PEYTHIEU
Formatrice de Nouvelle Acropole France
© Nouvelle Acropole
La revue Acropolis est le journal d’information de Nouvelle Acropole

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